Économie
Informations pays
Population (millions, 2020)1 : 41,22
Capitale : Kampala
Devise : Shilling ougandais (UGX)
Indicateurs économiques
Taux de croissance du PIB réel1 : 2021 : 6,3 % (estim.) ; 2020 : -2,1 %
Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2020)2 : 2 260
Sources : (1) FMI (2) Banque mondiale.
Conjoncture
L’Ouganda devrait bénéficier en 2020 d’une grande résilience économique face à la crise, avec une croissance du PIB prévue à 3,5 %. Ce niveau induirait tout de même un appauvrissement du fait de la croissance démographique parmi les plus élevées au monde (3,6 %). En raison de la forte dégradation de la balance des services du fait de la baisse du tourisme, le déficit courant devrait s’aggraver à 9,9 % du PIB en 2019/20 contre 8,6 % l’année précédente. Conséquence du creusement du déficit budgétaire (+0,7 point à 7,7% du PIB), la dette publique devrait dépasser le plafond de 50 % du PIB que s’étaient donné les autorités d’ici à 2021, et atteindre 51,5 % après 45,1 % fin 2019.
La crise du COVID-19 devrait ramener la croissance à 3,3 % du PIB en 2019/20 contre des estimations antérieures de l’ordre de 6,0 %. La désorganisation des chaînes d’approvisionnement qui pénalise la production industrielle, la construction et le commerce, la chute de la demande des principaux partenaires commerciaux, et la suspension des activités touristiques expliquent cet impact. Depuis 2016 le premier fournisseur de l’Ouganda est la Chine, qui représente 15,0 % des importations ougandaises, suivie par l’Inde (12,7%). Les mesures de distanciation sociale pénalisent également l’activité, particulièrement les services qui pèsent pour 46% dans la formation du PIB. En mars, face à la fuite de capitaux, la devise s’est dépréciée de 5,7 % face à l’USD.
Le déficit courant devrait s’aggraver à 9,9 % du PIB en 2019/20 contre 8,6 % l’année précédente. Si le déficit commercial devrait s’améliorer à 6,5 % du PIB contre 8,4 % en 2018/19, la chute des importations étant plus forte que celle des exportations, la balance des services devrait se dégrader fortement du fait de la baisse du tourisme, pour atteindre un déficit de 3,9 % du PIB. Enfin, les transferts de la diaspora devraient diminuer de 40 % en 2019/20 et 2020/21 à 812 et 725 MUSD contre 1 370 MUSD en 2018/19. La révision à la baisse de flux d’IDE entrants de 2,2 et 2,6 % du PIB en 2019/20 pèsera sur le financement du compte courant : seul deux-tiers des besoins de financement extérieurs sont couverts pour 2019/20 et 2020/21. En dépit du soutien du FMI et de la Banque Mondiale, les autorités devraient puiser dans les réserves de change pour 700 MUSD pour 2019/20, abaissant les réserves à 3,5 mois d’importations soit 2,5 Mds USD. Pour 2020/21, il resterait 434 MUSD de financements à identifier.
Source : https://www.tresor.economie.gouv.fr
Commerce extérieur
Population (millions, 2024)1 : 46,85
Taux de croissance du PIB réel1 : 2025 : 7,45 % (estim.) ; 2024 : 5,88 %
Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2023)2 : 2 736
Échanges de marchandises (2023, Md USD, évolution sur 2022)3 :
Export : 6,2 (+63,16 %)
Import : 12,2 (+25,77 %)
Cinq premiers fournisseurs (avec part de marché en 2020)3 :
1 – Chine 16,4 %
2 – Inde 11,6 %
3 – Kenya 9,4 %
4 – Tanzanie 9 %
5 – Union européenne 8,6 %
Exportations françaises 20234 : 0,041 Md EUR, -29,31 %
Indice de perception de la corruption5 : 141/180
Sources : 1. FMI. 2. Banque mondiale. 3. OMC.
4. Douanes françaises. 5. Transparency international.
Risques et paiements
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Mobilité
Contacts
Logistique & Douane
La Banque mondiale a annoncé en septembre 2021 l’arrêt de la publication Doing Business. Nous rappelons ici les dernières évaluations disponibles. Dans le classement « Doing Business 2020 », l’Ouganda était classé au 121e rang mondial (-2 places par rapport à 2019) pour la performance du commerce transfrontalier. Sont mesurés dans cette rubrique les délais et les coûts (hors droits de douane) associés à trois catégories de procédures : respect des exigences en matière de documentation, respect des procédures de commerce transfrontalier et transport intérieur. Les délais sont fournis en nombre d’heures et les coûts en dollars US. Le transport intérieur n’est toutefois pas intégré dans la note finale.
• À l’export : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 59 h. ; coût 209 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (24 h. ; 102 USD).
• À l’import : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 145 h. ; coût 447 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (96 h. ; 296 USD).
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