Économie
Informations pays
Population (millions, 2020)1 : 4,4
Capitale : Mascate
Devise : Le rial omanais (OMR).
Indicateurs économiques :
Taux de croissance du PIB réel1 : 2021 : 2,4 % (estim.) ; 2020 : -2,6 %
Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2020)2 : 26 160
Source : (1) FMI (2) Banque mondiale.
Conjoncture
Avec un PIB attendu à 64 Md USD en 2020 et 4,4 millions d’habitants, dont 39% d’expatriés principalement originaires du sous-continent indien, le Sultanat d’Oman figure dans la catégorie des pays à revenus élevés de la Banque mondiale (PIB par habitant de 14 000 USD). Le développement de l’économie a reposé à l’origine quasi intégralement sur l’exploitation des hydrocarbures, secteur qui reste aujourd’hui au cœur du modèle de croissance. En 2019, le pétrole et le gaz représentaient ainsi 36 % du PIB, 68% des exportations et 76 % des recettes budgétaires, en dépit de la mise en œuvre d’un plan de diversification visant à favoriser la croissance hors-pétrole – notamment industrie manufacturière, tourisme, logistique, pêche et minier – et à créer de l’emploi pour les nationaux (« omanisation »).
Conséquence, Oman, qui enregistrait une progression de son PIB de 5 % en moyenne entre 2008 et 2016, a vu sa croissance nettement fléchir depuis 2017 dans le sillage de la baisse de sa production pétrolière – le Sultanat participe en effet aux efforts de réduction de la production mis en œuvre dans le cadre des accords OPEP+. Pire, la chute des cours du pétrole observée début 2020, ainsi que le ralentissement de l’activité économique mondiale – notamment en Chine, 1er partenaire commercial d’Oman, qui absorbe près de 70 % de sa production pétrolière – et les mesures de confinement suite à la crise du Covid-19, se sont traduits par une forte contraction du PIB du Sultanat en 2020, estimée à -10 % par le FMI. Plus inquiétant encore, les institutions financières internationales ne prévoient pas de rebond de l’économie omanaise en 2021 (-0,5 % pour le FMI, +0,5 % pour la BM).
Face à cette dégradation de la situation économique, les autorités omanaises n’ont pas mis en place de grand plan – coûteux – de soutien et de relance, se concentrant principalement sur des mesures destinées à soutenir la liquidité bancaire (voir infra), à alléger partiellement la fiscalité (exemptions de taxes touristiques et municipales, etc.), à assouplir le droit du travail dans le secteur privé (recours aux congés, baisses de salaires, etc.) et à accompagner socialement la population omanaise (report des loyers et des remboursements de prêts).
Commerce extérieur
Population (millions, 2024)1 : 5,33
Taux de croissance du PIB réel1 : 2025 : 3,08 % (estim.) ; 2024 : 1,02 %
Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2021)2 : 36 292
Échanges de marchandises (2023, Md USD, évolution sur 2022)3 :
Export : 62,7 (-5,14 %)
Import : 36,4 (-5,78 %)
Cinq premiers fournisseurs (avec part de marché en 2021)3 :
1 – Émirats arabes unis 35,6 %
2 – Union européenne : 7,5 %
3 – Chine 7 %
4 – Inde 6,6 %
5 – Qatar 6,4 %
Exportations françaises 20214 : 0,298 Md EUR, 37,96 %
Indice de perception de la corruption5 : 70/180
Sources : 1. FMI. 2. Banque mondiale. 3. OMC.
4. Douanes françaises. 5. Transparency international.
Risques et paiements
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Mobilité
Contacts
Les acteurs publics
Service économique régional de la DG Trésor
SE de Mascate
Tél. : +968 24 681 889
https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/OM
Logistique & Douane
La Banque mondiale a annoncé en septembre 2021 l’arrêt de la publication Doing Business. Nous rappelons ici les dernières évaluations disponibles. Dans le classement « Doing Business 2020 », Oman était classé au 64e rang mondial (+8 places par rapport à 2019) pour la performance du commerce transfrontalier. Sont mesurés dans cette rubrique les délais et les coûts (hors droits de douane) associés à trois catégories de procédures : respect des exigences en matière de documentation, respect des procédures de commerce transfrontalier et transport intérieur. Les délais sont fournis en nombre d’heures et les coûts en dollars US. Le transport intérieur n’est toutefois pas intégré dans la note finale.
• À l’export : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 28 h. ; coût 279 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (7 h. ; 107 USD).
• À l’import : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 39 h. ; coût 244 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (7 h. ; 124 USD).
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