Économie
Informations pays
Population (millions, 2020)1 : 4,9
Capitale : Koweït
Devise : Le dinar koweïtien (KWD).
Indicateurs économiques :
Taux de croissance du PIB réel1 : 2021 : 0,7 % (estim.) ; 2020 : -8,1 %
Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2020)2 : 58 930
Source : (1) FMI (2) Banque mondiale.
Conjoncture
Le Koweït, tire sa richesse de ses ressources pétrolières (3e producteur du Golfe, 7e réserves mondiales), faisant de cet émirat la 4e économie du CCEAG (PIB de 137 Md$ en 2019) et la 3e en termes de richesse par habitant (28 500 $). La croissance en 2019 s’est établie à 0,5 % mais a chuté en 2020 (-8 %), compte tenu de l’environnement de prix des hydrocarbures et des contraintes sur le volume de production (accord OPEP+). Certains segments de l’économie (l’hôtellerie et la restauration, les transports et le commerce de détail) sont très fragilisés par le Covid-19 et par les mesures de précaution instaurées par le gouvernement. Le Koweït présente néanmoins des fondamentaux sains (niveau d’endettement public inférieur à 15 % du PIB, taux de chômage de moins de 3 %) qui devraient lui conférer une forte résilience. Si la croissance devrait rebondir modérément en 2021 (+0,6 %), dans le contexte d’augmentation prévue des quotas de production d’hydrocarbures, l’émirat devrait retrouver son niveau d’avant la crise en 2023, à la faveur d’une forte dynamique de la consommation. Du fait de la crise sanitaire et la baisse des prix du pétrole, le déficit budgétaire pourrait atteindre les 35 % du PIB. Pour le financer, le gouvernement n’émet plus de nouvelle dette, en l’absence de base légale, mais s’appuie sur le fonds de réserve générale, lequel détenait à la mi-2020 des ressources estimées entre 30 % et 40 % du PIB. Dans ce contexte, ce fonds sera rapidement épuisé. Cette situation d’incertitude sur la gouvernance de l’émirat et ses finances publiques a conduit les agences de notation à classer le pays sous perspective négative (S&P, Fitch) voire dégrader sa note de risque (Moody’s, Aa2 à A1 en septembre 2020).
En 2019, les échanges commerciaux du Koweït avec le reste du monde ont diminué de 8,3% pour s’établir à 89,3 Md$, du fait principalement de la baisse des exportations (-9,5%) à hauteur de 58,7 Md$, avec un prix moyen du baril de pétrole de 61$ en 2019 (contre 68$ en 2018), partiellement compensée par celles des importations (-6%) à 30,5 Md$. Dans ce contexte, l’excédent commercial du Koweït se dégrade et s’établit à 28,2 Md$ en 2019 (‑13,7%), le maintenant toutefois à un niveau confortable de 21% du PIB. Les pays asiatiques représentent plus de 80% des exportations (Chine, Corée, Inde, Japon, principalement) et 35% des importations koweïtiennes, la Chine confirmant sa place de premier client et premier fournisseur de l’émirat (22,8% de ses exportations et 17,9% des importations). En qualité de fournisseur, la France est passée du 12ème rang en 2018 au 10ème rang en 2019 (0,9 Md$).
Fortement dépendant des fluctuations du cours des hydrocarbures, le Koweït s’engage dans d’importants projets de diversification économique. La « Vision 2035 » prévoit la rénovation et la construction de nouvelles infrastructures, portée notamment par le projet phare de « Silk City », une ville nouvelle de 700 000 habitants au nord de la baie du Koweït, reliée à Kuwait City et comportant une zone franche. La transformation de cinq îles du pays (Boubyan, Warbah, Failaka, Maskan et Aouha) en zones touristiques et commerciales avec des zones franches devrait attirer de nombreuses entreprises étrangères.
Bien que la koweïtisation de l’emploi soit devenue une priorité de l’Etat koweïtien, envisageant de diminuer la proportion de travailleurs étrangers en incitant les diplômés koweïtiens à travailler dans le secteur privé, pour décongestionner le secteur public pléthorique, les opportunités professionnelles pour les étrangers demeurent importantes, aussi bien pour les emplois à faible valeur ajoutée (main d’oeuvre venant principalement d’Inde, Egypte, des Philippine, etc) qu’a forte valeur ajoutée (encore rares au Koweït parmi la population locale).
Commerce extérieur
Population (millions, 2024)1 : 5
Taux de croissance du PIB réel1 : 2025 : 3,3 % (estim.) ; 2024 : – 2,72 %
Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2021)2 : 58 124
Échanges de marchandises (2023, Md USD, évolution sur 2022)3 :
Export : 84 (-16 %)
Import : 37,5 (+8,38 %)
Cinq premiers fournisseurs (avec part de marché en 2021)3 :
1 – Union européenne 18,7 %
2 – Chine 18 %
3 – Émirats arabes unis 11,9 %
4 – États-Unis 8 %
5 – Japon 5,9 %
Exportations françaises 20234 : 0,754 Md EUR, -19,78 %
Indice de perception de la corruption5 : 63/180
Sources : 1. FMI. 2. Banque mondiale. 3. OMC.
4. Douanes françaises. 5. Transparency international.
Risques et paiements
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Mobilité
Contacts
Les acteurs publics
Business France
Localisation : Ambassade de France
Al Hamra Tower 40th Floor
Sharq – Kuwait City
Tél. : +971 (0)4 408 49 50
https://www.businessfrance.fr
Service économique régional de la DG Trésor
SE de Koweït
Tél. : +965 22 05 89 00
https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/KW
Les acteurs privés
French Business Council of Kuweit
Localisation : C/o Ambassade de France
au Koweït
Tour Al Hamra, 40th Floor
Al Shuhada Street – Block 8
Sharq – Kuwait City
Tél. : +965 22 05 89 00
[email protected]
https://www.ccifrance-international.org/le-reseau/les-cci-fi/moyen-orient/exporter-s-implanter-koweit.html
Logistique & Douane
La Banque mondiale a annoncé en septembre 2021 l’arrêt de la publication Doing Business. Nous rappelons ici les dernières évaluations disponibles. Dans le classement « Doing Business 2020 », le Koweït était classé au 162e rang mondial (-3 places par rapport à 2019) pour la performance du commerce transfrontalier. Sont mesurés dans cette rubrique les délais et les coûts (hors droits de douane) associés à trois catégories de procédures : respect des exigences en matière de documentation, respect des procédures de commerce transfrontalier et transport intérieur. Les délais sont fournis en nombre d’heures et les coûts en dollars US. Le transport intérieur n’est toutefois pas intégré dans la note finale.
• À l’export : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 84 h. ; coût 665 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (72 h. ; 227 USD).
• À l’import : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 72 h. ; coût 634 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (96 h. ; 332 USD).
Actualités : Koweït
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