Économie
Informations pays
Population (millions, 2020)1 : 48,7
Capitale : Nairobi
Devise : Shilling kenyan (KES)
Décalage horaire avec la France : + 2 heures en hiver et + 1 heure en été
Climat : le climat varie du tropical sur la côte à l’aride à l’intérieur
Indicateurs économiques :
Taux de croissance du PIB réel1 : 2021 : 7,6 % (estim.) ; 2020 : -0,1 %
Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2020)2 : 4 370
Sources : (1) FMI (2) Banque mondiale.
Conjoncture
La stratégie de développement Vision 2030, mise en place en 2008, a hissé le Kenya au rang des pays à revenu intermédiaire, en dépit d’une base économique encore largement sur fondée sur l’agriculture. Cette stratégie a permis d’élever le taux de croissance de 3,7 % sur la décennie 2000 à 5,9 % en moyenne sur la décennie 2010. Première économie de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), avec un PIB de 100 Mds USD en 2019, soit 1 998 USD par habitant, le Kenya est le seul pays de la CAE classé à revenu intermédiaire. Cette performance est le fruit d’investissements publics massifs dans les infrastructures, en particulier dans les transports et l’énergie, destinés à accélérer l’intégration du pays dans les échanges mondiaux. L’investissement public est ainsi passé de 4 % du PIB sur 2000-2008 à 8 % sur la dernière décennie.
Le Kenya est une économie de services (46,5 % du PIB), à l’origine d’innovations répliquées dans tout le continent. Bien que l’agriculture (37,5 %) assure toujours l’essentiel des exportations et deux-tiers des emplois, le développement des services numériques, bancaires et financiers ou dans les transports a fait du Kenya le hub de l’Afrique de l’est. Le système de paiement mobile M-Pesa notamment, a accéléré l’inclusion financière de près de 70 % de la population. En revanche, la stratégie de ré-industrialisation du pays, qui s’appuie sur la protection de filière – textile, cuir, mécanique, chimie – et l’octroi d’incitations fiscales, n’a pas permis l’augmentation visée de la part du secteur industriel (15 % du PIB en 2019 contre 20 % en 2011).
Le taux de pauvreté, passé de 44 % en 2006 à 36 % en 2016, atteindrait 25 % en 2030. Si la pauvreté rurale a diminué (51 % en 2006, 40 % en 2016), certains comtés périphériques restent touchés jusqu’à 80 %. Le nombre d’emplois formels créés diminue pour atteindre 65 000 en 2019, face à un million d’entrants sur le marché du travail. L’informel absorbe donc le surplus, et atteindrait 85 % des actifs, en progression.
La croissance marquerait le pas en 2020, mais resterait positive. Après une prévision négative du FMI à – 0,8 % en juin, certains indicateurs attendus en baisse ont en effet pour l’instant affiché une certaine résilience : les exportations agricoles, attendues à -30 % sont par exemple en progression de 9 %, et les transferts de la diaspora, attendus en légère diminution, progresseraient encore de 4 %.
Le principal défi de la politique macroéconomique kényane est l’ajustement budgétaire, indispensable pour remettre la dette publique sur une trajectoire soutenable, tout en permettant les dépenses de développement. L’augmentation des revenus domestiques est une préconisation forte du FMI pour atteindre cet objectif, notamment par une augmentation du prélèvement sur le capital et la réduction des exonérations de taxes sur la consommation.
Source : https://www.tresor.economie.gouv.fr
Commerce extérieur
Population (millions, 2024)1 : 52,44
Taux de croissance du PIB réel1 : 2025 : 5,02 % (estim.) ; 2024 : 5,03 %
Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2022)2 : 5 431
Échanges de marchandises (2023, Md USD, évolution sur 2022)3 :
Export : 7,2 (-2,7 %)
Import : 18,6 (-12,26 %)
Cinq premiers fournisseurs (avec part de marché en 2021)3 :
1 – Chine 20,5 %
2 – Inde 10,8 %
3 – Union européenne 10,6 %
4 – Émirats Arabes Unis 8,3 %
5 – Arabie Saoudite 5,3 %
Exportations françaises 20234 : 0,166 Md EUR, -2,92 %
Indice de perception de la corruption5 : 126/180
Sources : 1. FMI. 2. Banque mondiale. 3. OMC.
4. Douanes françaises. 5. Transparency international.
Risques et paiements
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Mobilité
Chiffres clés
Population (2018) : 48 millions d’habitants, dont population urbaine : 27 %.
Langues : anglais, kiswahili.
Autres langues parlées : nombreuses langues indigènes.
Religions : protestants : 45 % ; catholiques : 33 % ; musulmans : 10 % ; croyances indigènes : 10 % ; autres : 2 %.
Nombre de Français immatriculés (2018) : 1 888.
Nombre d’entreprises françaises implantées : 67.
PIB/hab. en parité de pouvoir d’achat (2018) : 3 691 USD.
Taux de croissance du PIB (2018) : + 6,0 %.
Emissions CO2 (tonnes/hab., 2017) : 0,4 t.
Indicateur global de sécurité (GPI, 163 pays, 2018) : 123e, niveau « bas ».
Sources : MEAE, Banque mondiale, Commission européenne (base de données EDGAR), FMI, Institute for Economics & Peace pour le GPI et Le Moci.
S’y rendre
Formalités
Les ressortissants français doivent être titulaires d’un visa pour entrer au Kenya. Le passeport doit disposer d’une validité d’au moins six mois à la date d’entrée sur le territoire. Il n’existe pas à proprement parler de « visa d’affaires », l’immigration kényane n’applique pas de distinction pour les courts séjours (visa de moins de 3 mois).
Depuis le 1er septembre 2015, il est conseillé d’obtenir, préalablement à l’arrivée au Kenya, un visa électronique, délivré en ligne, dans un délai d’une semaine, à partir du site http://evisa.go.ke/evisa.html (site en anglais). Toutefois, il est encore possible d’obtenir un visa à l’arrivée dans les aéroports internationaux.
Les personnes souhaitant s’installer (séjour de plus de 6 mois) ou travailler au Kenya doivent obtenir le permis de résident correspondant (Work Permit, Dependant Pass, etc.). Les autorités kenyanes sont très strictes vis-à-vis des étrangers en situation irrégulière (travail bénévole ou rémunéré sans permis de travail, etc.). Les arrestations sont fréquentes.
La fièvre jaune est endémique au centre et à l’ouest du Kenya. La vaccination est fortement recommandée (à pratiquer en centres agréés). Elle est obligatoire en cas de séjour préalable dans certains pays d’Afrique ou d’Amérique du Sud.
Sources : MEAE et Business France.
Bon à savoir
Les permis de travail sont généralement délivrés pour 2 ans. En ce qui concerne leur délivrance, le gouvernement kenyan a récemment suspendu, pour une durée indéterminée, la délivrance de permis de travail et de laissez-passer à des ressortissants étrangers déjà présents au Kenya. Les demandes de permis d’entrée/de travail doivent être soumises pendant que le travailleur étranger est en dehors du Kenya.
Le 10 décembre 2018, le secrétaire du Cabinet chargé de l’intérieur et de la coordination des gouvernements nationaux a émis une directive interdisant aux ressortissants étrangers de rester ou d’entrer au Kenya avant la délivrance de leur permis ou de leur laissez-passer. Ce n’est pas une nouvelle loi, mais l’application de la Loi existante sur la citoyenneté et l’immigration.
Les employeurs doivent veiller à ce que tous les employés de nationalité étrangère restent en dehors du Kenya jusqu’à ce que leur permis ou leur passe soit délivré. Cela inclut les employés dont le permis ou le passe est expiré et ceux dont les demandes sont en attente. Des sanctions s’appliquent à tout étranger trouvé dans le pays sans permis ni laissez-passer valide.
Source : Mobility HR.
Y travailler
Le marché du travail
Le Kenya connaît une croissance économique soutenue dans un cadre macro- économique stabilisé. Le pays souffre du chômage (surtout chez les jeunes), de rivalités ethniques et de la pauvreté qui, malgré un recul, touche toujours une grande partie de la population. Des inégalités régionales existent.
La plupart des étrangers qui aspirent à trouver un travail au Kenya lorgnent alors plus du côté du tourisme alors que d’autres activités telles que l’horticulture, la culture du thé et les télécommunications constituent aujourd’hui des secteurs porteurs de l’économie kenyane.
Comme le taux de chômage de ce pays est très élevé, le gouvernement kenyan fait une part belle aux diplômés locaux quand il s’agit de recrutement. L’instauration du permis de travail pour les étrangers est ainsi une manière de gérer le flux de travailleurs expatriés. Il est délivré par le Service de l’immigration à Nairobi. Mais, le travailleur étranger peut obtenir ce permis depuis son pays d’origine. Toutes les informations utiles sont disponibles sur le site web de ce service (www.immigratiob.go.ke). Sinon, on peut aussi s’informer auprès du Haut-commissariat de la république du Kenya qui donne également des informations touchant ce domaine, surtout au niveau des documents à fournir pour entrer et sortir de ce pays. Trouver un travail au Kenya par le biais de l’internet est une piste intéressante à ne pas écarter. En effet, diverses entreprises bien outillées dans le domaine des offres d’emploi présentent des sites web afin de faire connaître les opportunités d’emploi disponibles dans ce pays.
Une bonne maîtrise de la langue anglaise est indispensable pour travailler au Kenya.
Source : Expat.com.
Le cadre légal du travail
Salaire minimum légal : le Kenya a un salaire minimum gouvernemental, et aucun travailleur au Kenya ne peut être payé moins que ce taux minimum obligatoire.
Le taux de salaire minimum du Kenya est fixé par le gouvernement, par lieu et niveau de compétence (https://africapay.org/kenya/salary/minimum-wages).
Durée de travail : 45 heures/semaine.
Rémunération avantages et impôts : les employeurs doivent prélever les impôts sur les revenus de leurs employés.
Sources : MEAE et Business France.
Meilleurs sites d’emploi
www.michaelpageafrica.com/fr/jobs/kenya
www.indeed.fr/Emplois-Kenya
www.bestjobskenya.com
www.careerpointkenya.co.ke
http://jobwebkenya.com
www.dailyjobsinkenya.com
www.brightermonday.co.ke
Vie pratique
Coût de la vie
Monnaie : shilling kenyan (KES).
Taux de change : 1 EUR = 114,2 KES (12-04-2019).
Indice Big Mac : n.d.
Se loger : le loyer mensuel d’un studio à Nairobi s’établit en moyenne aux alentours de 400 euros et celui d’un appartement de trois pièces aux alentours de 900 euros.
Indice Mercer du coût de la vie (logement compris, 209 villes) : Nairobi (123e).
Source : Mercer, Numbeo.com et XE currency converter.
Informations utiles
Nature du réseau électrique
220-240 volts.
Prises anglaises, de type G.
Télécommunications
Indicatif téléphonique : + 254.
Qualité du réseau mobile : moyenne.
Qualité du réseau Internet : bonne.
La connexion à haut débit est très largement disponible au Kenya en 4G/H+ (Nairobi) ou en H+ (principales villes). La connexion 3G est, pour sa part, accessible dans une large part du pays, à l’exception des régions isolées.
L’accès en itinérance bénéficie de la même couverture mais le coût d’utilisation demeure très onéreux. Dans les villes, la plupart des lieux publics (hôtels, restaurants, aéroports) disposent de bornes wifi accessibles.
Source : MEAE.
Principaux jours fériés 2019
20 octobre : jour de Kenyatta.
12 décembre : fête nationale de l’Indépendance.
25 décembre : Noël.
26 décembre : Boxing day.
Distances de ville à ville
Nairobi – Mombasa : environ 483 km.
Déplacements de ville à ville
L’avion reste le moyen de transport le plus sûr pour les déplacements à l’intérieur du pays.
Le réseau routier principal est praticable.
Cependant, la circulation peut s’avérer dangereuse, notamment de nuit, en raison de la vétusté du parc automobile, de l’imprudence de certains conducteurs (excès de vitesse, conduite en état d’ivresse, etc.) et des risques d’attaque à main armée.
Deux lignes de chemin de fer desservent Mombasa et Kisumu au départ de Nairobi. Le trafic vers Kisumu est suspendu. La desserte de Mombasa est assurée notamment par la ligne Madakara Express.
Bon à savoir
Suite à l’attaque du complexe d’affaires 14 Riverside Drive à Nairobi le 15 janvier 2019, les forces de sécurité kényanes ont renforcé les contrôles de sécurité, notamment routiers, et ont demandé aux établissements recevant du public (hôtels, centre commerciaux, restaurants, etc.) de faire preuve d’une vigilance accrue et de leur signaler tout comportement suspect.
Compte tenu de la multiplication des contrôles d’identité et des véhicules, il est important de veiller à se déplacer avec ses papiers d’identité sur soi et à avoir son véhicule en règle. En raison d’une menace terroriste avérée sur l’ensemble du pays, il est recommandé de faire preuve d’une vigilance accrue dans les lieux publics les plus fréquentés et d’éviter les manifestations.
Source : MEAE.
Contacts
Les acteurs publics
Business France
Localisation : Embassy of France in
Kenya
P.O. Box 2213
00606 Nairobi
Tél. : +254 20 760 55 81/86
https://www.businessfrance.fr
Service économique régional de la DG Trésor
SER de Nairobi
Tél. : +254 2 07 60 55 75
https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/KE
Les acteurs privés
French Chamber of Commerce Kenya
Localisation : Nairobi
Delta riverside Office Park
Riverside Drive
Kileleshwa Nairobi
[email protected]
https://www.fsk.co.ke
Salveo
Localisation : Nairobi
[email protected]
https://salveo.international
Logistique & Douane
La Banque mondiale a annoncé en septembre 2021 l’arrêt de la publication Doing Business. Nous rappelons ici les dernières évaluations disponibles. Dans le classement « Doing Business 2020 », le Kenya était classé au 117e rang mondial (-5 places par rapport à 2019) pour la performance du commerce transfrontalier. Sont mesurés dans cette rubrique les délais et les coûts (hors droits de douane) associés à trois catégories de procédures : respect des exigences en matière de documentation, respect des procédures de commerce transfrontalier et transport intérieur. Les délais sont fournis en nombre d’heures et les coûts en dollars US. Le transport intérieur n’est toutefois pas intégré dans la note finale.
• À l’export : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 16 h. ; coût 143 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (19 h. ; 191 USD).
• À l’import : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 194 h. ; coût 833 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (60 h. ; 115 USD).
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