Guinée

Économie

Informations pays

Population (millions, 2020)1 : 14

Capitale : Conakry
Devise : Franc guinéen (GNF)

Indicateurs économiques :
Taux de croissance du PIB réel1 : 2021 : 5,6 % (estim.) ; 2020 : 5,2 %
Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2020)2 : 2 580

Sources : (1) FMI (2) Banque mondiale.

Conjoncture

L’économie bissau-guinéenne est extrêmement vulnérable aux variations de la production  et des cours de la noix de cajou (autour de 150 000 T) qui représente plus de 95 % des exportations du pays, principalement à destination de l’Inde et du Vietnam. Le secteur agricole représente près de 50 % du PIB dont 10 % attribuable directement à l’anacarde. Outre cette production, le pays dispose d’un fort potentiel agricole notamment dans la riziculture, laissée quelque peu pour compte au profit de la noix de cajou ces dernières années. Par ailleurs, le très important potentiel halieutique reste encore largement inexploité. La Guinée-Bissau présente également un potentiel minier dans la bauxite et le phosphate, sans que des projets d’exploitation ne soient réellement actifs à ce stade. L’industrie représente néanmoins un peu plus de 12% du PIB quand les services y contribuent à près d’un tiers.

La Guinée-Bissau présente des indicateurs socio-économiques parmi les plus faibles au monde : 177e sur 189 selon le dernier classement de l’Indice de développement humain (IDH) du PNUD. L’espérance de vie moyenne à la naissance n’est que de 57,7 ans, PIB par habitant de moins de 800 USD, la croissance démographique est de 2,5% avec un taux de fertilité de 4,6 enfants par femme. Un tiers de la population vivrait en situation d’extrême pauvreté ; encore près d’un tiers des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition et près de 9 % des enfants décèdent avant l’âge de cinq ans.

Après trois années consécutives de croissance soutenue (en moyenne 6% sur 2015-2017) qui a pu mettre fin à la longue période de stagnation (2000-2014), l’économie bissau-guinéenne a significativement ralenti en 2018 à un taux de 3,8 %, en raison de la baisse à la fois de la production (-25 %) et du prix international de la noix de cajou. En 2019, la croissance a légèrement accéléré à 4,6% en dépit des troubles politiques. En 2020, du fait de la pandémie COVID-19, le pays pourrait enregistrer une contraction de son PIB de 1,5 % puis une reprise de la croissance en 2021 de 3 %. A moyen terme, le FMI table sur une dynamique de croissance autour de 5% en moyenne par an, portée par une reprise des dépenses d’investissements publics dans les infrastructures routières et énergétiques, notamment avec la conclusion des travaux de construction de la route Buba-Catio, la construction d’infrastructures et de la ligne d’interconnexion pour le transport d’énergie à partir des centrales hydroélectriques internationales Kaleta et Sambangalou dans le cadre du projet d’énergie de l’OMVG. Néanmoins, parmi les risques majeurs pesant sur la prévision de croissance, figurent le retournement important et durable des prix de la noix cajou et la persistance de l’instabilité politique.  La Guinée Bissau bénéficie de la stabilité monétaire que lui confère son appartenance à la zone UEMOA (rejointe en 1997). Le pays enregistre un taux d’inflation faible de 0,2 % en 2019 (1,1 % attendu en 2020).

Le pays patit de l’insuffisance de ses infrastructures notamment électriques, le réseau public n’assurant qu’un vingtième des besoins nationaux, avec une concentration sur Bissau, la capitale. Le réseau routier est assez peu développé et ne permet pas le désenclavement des régions présentant un potentiel agricole. Cette situation, aggravée par les multiples problèmes de gouvernance et d’instabilité politique, contribue à la forte précarité du climat des affaires dans le pays.

Commerce extérieur

Population (millions, 2024)1 : 15,42

 Taux de croissance du PIB réel1 : 2025 : 5,66 % (estim.) ; 2024 : 4,07 %

Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2023)2 : 3 494

Échanges de marchandises (2023, Md USD, évolution sur 2022)3 :
Export : 9,4 (+6,82 %)
Import : 4,7 (-2,08 %)

Exportations françaises 20234 : 0,177 Md EUR, +5,36 %

Indice de perception de la corruption5 : 141/180

Sources : 1. FMI. 2. Banque mondiale. 3. OMC.
4. Douanes françaises. 5. Transparency international.

Risques et paiements

La Rédaction du Moci a réuni un ensemble de notes, scores et paramètres d’évaluation couvrant d’une part le risque macro-économiques associés à un pays, d’autre part la solvabilité générale des entreprises de chaque pays. A ces indicateurs de solvabilité sont associés les environnements et procédure...

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Mobilité

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Logistique & Douane

La Banque mondiale a annoncé en septembre 2021 l’arrêt de la publication Doing Business. Nous rappelons ici les dernières évaluations disponibles. Dans le classement « Doing Business 2020 », la Guinée était classée au 167e rang mondial (inchangé par rapport à 2019) pour la performance du commerce transfrontalier. Sont mesurés dans cette rubrique les délais et les coûts (hors droits de douane) associés à trois catégories de procédures : respect des exigences en matière de documentation, respect des procédures de commerce transfrontalier et transport intérieur. Les délais sont fournis en nombre d’heures et les coûts en dollars US. Le transport intérieur n’est toutefois pas intégré dans la note finale.

• À l’export : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 72 h. ; coût 778 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (139 h. ; 128 USD).

• À l’import : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 79 h. ; coût 809 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (156 h. ; 180 USD).

Actualités : Guinée

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