Économie
Informations pays
Population (million, 2020)1 : 1,4
Capitale : Malabo
Devise : Franc CFA (XAF)
Indicateurs économiques :
Taux de croissance du PIB réel1 : 2021 : 4 % (estim.) ; 2020 : -5,8 %
Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2020)2 : 13 350
Sources : (1) FMI (2) Banque mondiale.
Conjoncture
L’économie équato-guinéenne a été bouleversée par la découverte du champ pétrolier Zafiro en août 1996. Au cours de la décennie 2000, le PIB a été multiplié par plus de dix. Aujourd’hui, c’est une économie quasi monoproductrice d’hydrocarbures qui représentent 97 % des exportations. Le PIB atteindrait 7 059 Mds FCFA (soit 10,8 Mds EUR) en 2019, soit un tiers de moins qu’en 2014, sous l’effet de la baisse de l’activité extractive. La richesse par habitant, qui culminait à près de 17 000 EUR en 2012, a été divisée par deux.
La production pétrolière a entamé un déclin qui devrait se poursuivre graduellement à moyen terme, les principaux champs étant matures. Elle a atteint 146 000 barils/jour à fin septembre 2019 contre 162 000 barils/jour un an plus tôt. La production gazière est également orientée à la baisse à 110 000 barils/jour à fin septembre 2019 contre 130 000 barils/jour un an plus tôt. Toutefois, pour le pétrole comme pour le gaz, des espoirs sont placés dans l’exploration de nouveaux champs avec l’octroi récent de licences.
Les autres activités du secteur primaire (agriculture, pêche, sylviculture) ont été marginalisées. Dans le secteur secondaire, le BTP, tiré par l’investissement public et souvent consacré à des projets de prestige, est en grande difficulté. En effet, ses activités se sont fortement contractées du fait de l’accumulation d’impayés sur des commandes publiques. L’industrie se limite à une brasserie concurrencée par les importations frauduleuses et à une cimenterie à l’arrêt. Le secteur tertiaire a connu un début de développement : quelques hôtels sont ouverts, trois opérateurs de télécommunication et cinq banques sont actifs.
Selon les prévisions du FMI, l’économie équato-guinéenne connaitrait une sixième année de récession consécutive en 2020 avec un taux de croissance du PIB prévu à -8,1 %, après -6,1 % en 2019. La contraction de l’activité devrait se poursuivre au cours des prochaines années malgré les efforts entrepris pour enrayer la baisse de la production d’hydrocarbures.
Les finances publiques ont retrouvé un certain équilibre après avoir enregistré des déficits jusqu’à 15 % du PIB suite à la crise des matières premières de 2014, mais au prix d’un ajustement drastique sur les dépenses, notamment d’investissement. Le solde budgétaire devrait à nouveau afficher un déficit en 2020 du fait de la chute des recettes pétrolières. La Banque africaine de développement (BAfD) estime qu’il pourrait atteindre 5,9 %, mais l’impact de la crise sanitaire sur le budget de l’État reste encore à évaluer précisément. L’endettement extérieur de la Guinée équatoriale reste faible (environ 10 % du PIB en 2019) mais d’importants arriérés intérieurs ont été accumulés depuis le déclenchement de la crise des matières premières, portant ainsi le taux d’endettement public à 45,4 % du PIB en 2019 contre 12,6 % en 2014.
Source : https://www.tresor.economie.gouv.fr
Commerce extérieur
Population (millions, 2024)1 : 1,59
Taux de croissance du PIB réel1 : 2025 : – 4,84 % (estim.) ; 2024 : 5,81 %
Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2021)2 : 13 554
Échanges de marchandises (2023, Md USD, évolution sur 2022)3 :
Export : 5,8 (-22,67 %)
Import : 2,8 (-6,67 %)
Exportations françaises 20234 : 0,026 Md EUR, +18,18 %
Indice de perception de la corruption5 : 172/180
Sources : 1. FMI. 2. Banque mondiale. 3. OMC.
4. Douanes françaises. 5. Transparency international.
Risques et paiements
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Mobilité
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Logistique & Douane
La Banque mondiale a annoncé en septembre 2021 l’arrêt de la publication Doing Business. Nous rappelons ici les dernières évaluations disponibles. Dans le classement « Doing Business 2020 », la Guinée équatoriale était classée au 175e rang mondial (inchangé par rapport à 2019) pour la performance du commerce transfrontalier. Sont mesurés dans cette rubrique les délais et les coûts (hors droits de douane) associés à trois catégories de procédures : respect des exigences en matière de documentation, respect des procédures de commerce transfrontalier et transport intérieur. Les délais sont fournis en nombre d’heures et les coûts en dollars US. Le transport intérieur n’est toutefois pas intégré dans la note finale.
• À l’export : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 132 h. ; coût 760 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (154 h. ; 85 USD).
• À l’import : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 240 h. ; coût 985 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (240 h. ; 70 USD).
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