Gabon

Économie

Informations pays

Population (million, 2020)1 : 2,1

Capitale : Libreville
Devise : Franc CFA BEAC (XAF).

Indicateurs économiques :
Taux de croissance du PIB réel1 : 2021 : 1,2 % (estim.) ; 2020 : -1,8 %
Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2020)2 : 14 130

Sources : (1) FMI (2) Banque mondiale.

Conjoncture

Fortement déstabilisée par la chute brutale des cours du pétrole de 2014, l’économie gabonaise doit faire face à un défi majeur consistant à changer son modèle traditionnel, fortement ancré autour du secteur pétrolier. Pour accompagner ce changement, le FMI a conclu un accord triennal avec le Gabon pour un financement total de 640 MUSD. Proche de sa fin (juin 2020), ce programme commençait à porter ses fruits, avec notamment une réduction sensible de la dette publique, avant que la crise sanitaire ne vienne dégrader les progrès réalisés depuis 2018.

Troisième économie de l’Afrique centrale (13 % du PIB régional), pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, le Gabon est l’un des pays les plus riches d’Afrique avec un PIB/hab se situant à plus de 8.000 USD. Ces chiffres ne rendent toutefois pas compte de la dégradation des principaux indicateurs sociaux.

Toujours 1er contributeur au budget national, le secteur pétrolier souffre particulièrement de la crise sanitaire. La production pétrolière du Gabon est en repli depuis plusieurs années et les espoirs porte désormais sur l’exploration off-shore profond qui pourrait relancer à la hausse la production. Les découvertes récentes dans le secteur du gaz pourraient aussi être susceptibles d’offrir des opportunités nouvelles de développement du secteur, tandis que le gouvernement gabonais, positionné pendant des années en tant que « rentier observateur », souhaite étendre davantage son contrôle et accroitre sa part de revenus.

Si l’agriculture au Gabon dispose d’un potentiel important eu égard à ses atouts naturels, elle ne contribue que marginalement, ainsi que le secteur de la pêche, à la création de richesses. Le contexte agricole gabonais se caractérise ainsi par une forte dépendance vis-à-vis de l’extérieur en denrées alimentaires. L’Etat cherche à inverser cette tendance et a développé depuis 2009 une réflexion stratégique dans le cadre du Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE), dont un des piliers est le plan « Gabon vert ». Les différentes coopérations, financées par les bailleurs de fonds, ont permis le développement ces dernières années de certains pans d’activité agricole. L’arrivée d’investisseurs asiatiques sur des créneaux spéculatifs (huile de palme – hévéa) a permis de dynamiser le secteur. Les opportunités offertes pour la France dans un secteur en devenir sont confortées par un tissu d’entreprises françaises déjà significatif dans le domaine agroindustriel.

Malgré un secteur informel important (estimé à 40% du PIB), le taux de bancarisation au Gabon, de l’ordre de 30%, est élevé comparé aux standards africains (10% en moyenne). Jeune, comptant peu d’acteurs (7 banques commerciales), le secteur bancaire gabonais a pâti, comme les autres pans de l’économie gabonaise, de la crise de 2014. Dans ce contexte, le secteur bancaire, encore très sensible aux risques, reste frileux et les banques peinent à accorder des crédits.

Devant l’essoufflement de sa rente pétrolière, le gouvernement gabonais, cherchant à diversifier son économie, a réussi à développer le secteur des nouvelles technologies en une dizaine d’années par une politique volontariste de promotion et d’investissements dans le secteur du numérique. Le Gabon est aujourd’hui le 6ème pays africain le plus connecté au monde (le 1er en Afrique centrale) selon le dernier classement de l’indice de développement des TIC (2017), et le pays a divisé par 10 le coût de l’accès à internet tout en multipliant par 7 le nombre d’abonnés en une décennie.

Le Gabon a par ailleurs développé de nombreux services liés, dont le mobile money qui compte désormais plus de 200 000 utilisateurs par mois, pour des volumes de transactions mensuelles de plus de 20 Mds FCFA. Avec un chiffre d’affaires global, toutes branches confondues, de 249 Mds de FCFA en 2019 (5% du PIB), le secteur emploierait plus de 10 000 personnes. Malgré quelques ralentissements dus à la situation économique depuis 2014, les perspectives du secteur restent positives.

Source : https://www.tresor.economie.gouv.fr

Commerce extérieur

Population (millions, 2024)1 : 2, 26

Taux de croissance du PIB réel1 : 2025 : 2,64 % (estim.) ; 2024 : 3,15 %

Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2022)2 : 18 924

Échanges de marchandises (2023, Md USD, évolution sur 2022)3 :
Export : 7,7 (-15,38 %)
Import : 6,1 (+19,6 %)

Exportations françaises 20234 : 0,582 Md EUR, +9,6 %

Indice de perception de la corruption5 : 136/180

Sources : 1. FMI. 2. Banque mondiale. 3. OMC.
4. Douanes françaises. 5. Transparency international.

Risques et paiements

La Rédaction du Moci a réuni un ensemble de notes, scores et paramètres d’évaluation couvrant d’une part le risque macro-économiques associés à un pays, d’autre part la solvabilité générale des entreprises de chaque pays. A ces indicateurs de solvabilité sont associés les environnements et procédure...

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Mobilité

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La Banque mondiale a annoncé en septembre 2021 l’arrêt de la publication Doing Business. Nous rappelons ici les dernières évaluations disponibles. Dans le classement « Doing Business 2020 », le Gabon était classé au 170e rang mondial (inchangé par rapport à 2019) pour la performance du commerce transfrontalier. Sont mesurés dans cette rubrique les délais et les coûts (hors droits de douane) associés à trois catégories de procédures : respect des exigences en matière de documentation, respect des procédures de commerce transfrontalier et transport intérieur. Les délais sont fournis en nombre d’heures et les coûts en dollars US. Le transport intérieur n’est toutefois pas intégré dans la note finale.

• À l’export : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 96 h. ; coût 1 633 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (60 h. ; 200 USD).

• À l’import : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 84 h. ; coût 1 320 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (120 h. ; 170 USD).

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