Espagne

Consulter l’avis risque et recouvrement d’Allianz Trade pour ce pays : https://www.lemoci.com/pages-posts/analyse-des-risques-par-pays-allianz-trade/espagne/

Économie

Informations pays

Population (millions, 2020)1 : 47,3
Capitale : Madrid
Devise : Euro (EUR)
Décalage horaire avec la France : Aucun
Climat : Climat méditerranéen dans le sud, climat continental dans le centre et climat atlantique dans le nord-ouest
À Madrid
• Température moyenne la plus basse en janvier : 2,6°C
• Température moyenne la plus élevée en juillet : 31,2°C

Indicateurs économiques :
Taux de croissance du PIB réel1 : 2020 : -10,8 % ; 2019 : 2,1 % (provisoire)
Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2020)2 : 42 250

Sources : (1) Eurostat. (2) Banque mondiale.

Conjoncture

Moteur important de la reprise depuis 2014, et après le ralentissement enregistré au cours des dernières années, les exportations espagnoles ont chuté avec la crise et ont atteint 124,1 Md € au premier semestre 2020 (S1 2020), des niveaux similaires à ceux enregistrés au S1 2015. Les importations, avec une évolution similaire, enregistrent une baisse plus prononcée pour atteindre 131,7 Md € entre janvier et juin 2020. La chute plus importante des importations a entrainé une forte contraction du déficit commercial espagnol, qui s’établit à 7,6 Md € alors qu’il atteignait 14,7 Md € au premier semestre 2019.

Si les biens alimentaires sont parmi les seuls contributeurs positifs à la croissance des exportations espagnoles au premier semestre 2020 (+6 % g.a, contribution de +1 pp), le secteur automobile (-29,2 % g.a ; -4,6 pp) et celui des biens d’équipement (-21,5 % ; -4,4 pp) enregistrent des résultats très négatifs et contribuent le plus négativement à l’évolution des exportations. Le poids du secteur automobile dans les exportations atteint des niveaux historiquement bas à 13,3 % contre 15,8 % au S1 2019.

En ce qui concerne les importations, les achats à l’étranger de biens alimentaires restent quasi-stables (-0,4 % g.a), mais les achats énergétiques chutent de 36 % g.a (-5 pp de contribution) pour atteindre 14,5 Md €. Les importations de biens automobiles enregistrent une évolution similaire(-35,6 % g.a ; -4,7 pp) pour atteindre 28,5 Md € au S1 2020.

Au premier semestre 2020, 66 % des exportations espagnoles se font à l’intérieur de l’UE et 52,6 % de ses importations proviennent de cette zone. La France, l’Allemagne et l’Italie sont ses principaux clients et fournisseurs. Au classement de ses principaux clients suivent le Portugal et le Royaume-Uni.

Néanmoins, la plupart des partenaires européens ont perdu des parts de marché en tant que fournisseurs. Ces contractions ont notamment permis une augmentation de la part de marché des fournisseurs extracommunautaires ayant des évolutions plus stables malgré la crise, dont les Etats-Unis et la Chine, qui est devenu le 2ème fournisseur de l’Espagne au premier semestre 2020.

Deuxième pays européen par sa surface agricole utile, l’Espagne se situe parmi les premiers par la diversité et le volume de ses productions, notamment végétales (fruits et légumes, huile d’olive, vin), malgré un contexte naturel, climatique, territorial et structurel peu favorable. Ses filières porcines et bovin viande sont également très compétitives.

L’Espagne transforme des produits emblématiques de son terroir et à forte identité régionale, comme le jambon. Premier secteur industriel, l’agroalimentaire est atomisé, mais joue un rôle clé dans l’économie espagnole.

Le modèle agricole et agroalimentaire espagnol affiche un dynamisme ininterrompu depuis plus de dix ans, poursuivant son développement grâce aux conquêtes à l’exportation, au coeur de la stratégie des filières suite à la crise de 2008. Réalisant plus de 12 Md€ d’excédent commercial en 2017, le secteur agricole et agroalimentaire est devenu l’une des principales forces du commerce extérieur espagnol.

Dans le secteur agricole et agroalimentaire, l’Espagne et la France sont des partenaires commerciaux essentiels : la France est le 1er client de l’Espagne et l’Espagne notre 1er fournisseur. Cinquième client de la France, l’Espagne est dépendante en céréales, produits laitiers et animaux vivants français. Toutefois, le fort dynamisme des exportations espagnoles vers la France creuse le déficit commercial français, à près de 2,3 Md€ en 2017.

Les relations bilatérales avec l’Espagne sont nourries et régulières sur les questions agricoles, sur lesquelles les visions des deux pays sont le plus souvent convergentes.

Source : https://www.tresor.economie.gouv.fr

Commerce extérieur

Population (millions, 2024)1 : 48,62

Taux de croissance du PIB réel1 : 2025 (estim.) : 2,13 % ; 2024 : 2,91 %

Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2022)2 : 44 887

Échanges de marchandises (2023, Md USD, évolution sur 2022)3 :
Export : 415,5 (+2,33 %)
Import : 470,3 (-4,86 %)

Cinq premiers fournisseurs (avec part de marché en 2022)3 :
1 – Union européenne 42,2 %
2 – Chine 10,5 %
3 – États-Unis 7,1%
4 – Royaume-Uni 2,4 %
5 – Turquie 2,1 %

Exportations françaises 20234 : 44,569 Mds EUR, +0,23 %

Indice de perception de la corruption5 : 36/180

Sources : 1. Eurostat/FMI. 2. Banque mondiale. 3. OMC.
4. Douanes françaises. 5. Transparency international.

Risques et paiements

La Rédaction du Moci a réuni un ensemble de notes, scores et paramètres d’évaluation couvrant d’une part le risque macro-économiques associés à un pays, d’autre part la solvabilité générale des entreprises de chaque pays. A ces indicateurs de solvabilité sont associés les environnements et procédure...

You are unauthorized to view this page.

Mobilité

Chiffres clés

Langues : espagnol (castillan), le galicien, le basque, le valencien et le catalan sont les langues co-officielles.
Religions : catholiques : 80 % ; athées ou agnostiques : 17 % ; autres religions : 3 %.
Nombre de Français immatriculés (2020) : 80 894.
Nombre d’entreprises françaises implantées : 2 148.
PIB/hab en parité de pouvoir d’achat (2019) : 42 185 USD.
Taux de croissance du PIB (2020) : -10,8 %.
Émissions CO2 (tonnes/hab., 2019) : 5,6 t.
Indicateur global de sécurité (GPI, 163 pays, 2021) : 31e, niveau « élevé ».

Sources : MEAE, Banque mondiale, Commission européenne (base de données EDGAR), FMI, Institute for Economics & Peace pour le GPI et Le Moci

S’y rendre

Formalités
Tout passager devant se rendre en Espagne par avion ou par bateau, y compris en transit, doit compléter un formulaire personnel et non transférable (www.spth.gob.es/create). Une fois ce formulaire complété et signé, le voyageur reçoit un QR code associé à son voyage qu’il doit conserver sur son téléphone portable ou imprimer afin de pouvoir passer le contrôle sanitaire aéroportuaire. La présentation de ce code QR est suffisante pour les voyageurs en provenance des régions Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire et Mayotte. Le reste des régions françaises est qualifié de régions « à risque » par le ministère de la Santé espagnol, à savoir : Martinique, Corse, Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne, Grand Est, Hauts-de-France, Ile-de-France, Normandie, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Pays de la Loire et Provence- Alpes-Côte d’Azur.

Toute entrée sur le territoire espagnol en provenance d’une région à risque par voie aérienne (aéroports), maritime (ports) ou terrestre est soumise à la présentation de l’un de ces documents, sous format numérique ou papier, rédigé en espagnol, en français, en allemand ou en anglais :

Soit un certificat justifiant d’une vaccination complète contre le Covid-19 depuis au moins 14 jours. Il doit notamment faire mention de la date de vaccination effectuée, du vaccin administré et du pays de vaccination ;

Soit un certificat de test de dépistage d’infection active, avec résultat négatif, délivré dans les 48 heures (test antigénique) ou dans les 72 heures (test PCR) précédant l’arrivée sur le territoire. Il peut s’agir d’un test NAAT (test de détection ARN du Covid-19 : RT-PCR, TMA, LAMP, NEAR…) ou d’un test antigénique inclus dans la liste de la Commission européenne. Les tests salivaires dont le prélèvement n’a pas été effectué en laboratoire, mais à domicile, n’autorisent pas le voyage, ni les « tests rapides » en pharmacie, qui ne donnent pas lieu à un résultat écrit. Le certificat doit notamment comprendre le numéro de document d’identité ou de voyage de la personne testée ;

Soit un certificat de rétablissement de la Covid-19, valable à partir du 11e jour après le 1er test de diagnostic positif pour une période totale de 180 jours. Ce document doit notamment mentionner la date du premier test positif le type de test réalisé ainsi que le pays où ce certificat a été délivré.

Soit le certificat Covid numérique de l’UE. Celui-ci intègre une preuve de vaccination, un résultat de test négatif ou une preuve de rétablissement de moins de six mois.

Une pénalité financière dissuasive est prévue en cas de non-présentation d’un de ces docu-ments.

Source : https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays-destination/espagne.

Visa ou permis de travail (pour les étrangers) : tout étranger souhaitant travailler en Espagne doit solliciter un certificat d’enregistrement sur lequel figurera le « NIE » (numéro d’identification des étrangers). Cette formalité se substitue à l’ancienne carte de séjour « UE ». Le certificat peut être sollicité auprès d’un des consulats d’Espagne en France.

Y travailler

Le marché du travail
La crise économique liée à la pandémie du Covid-19 s’est traduite par une détérioration de la situation du marché du travail en 2020. Le nombre d’offres d’emplois a baissé de 42 % l’année dernière. Le taux de chômage est passé de 13,8 % fin 2019 à 16,5 % un an plus tard. La reprise de l’activité a entraîné un recul de cet indicateur tombé en dessous de 16 % actuellement. L’expérience des récessions passées en Espagne montre que la décrue du chômage est généralement très lente.

Comme dans d’autres pays d’Europe, la crise a accéléré le développement de nouvelles formes d’organisation du travail (télétravail, réunions à distance, etc.) et mis en évidence les avantages apportés par la digitalisation. Les formats hybrides vont persister. La crise a entrainé également un changement d’attitude des recruteurs. Selon une étude publiée par Adecco, en juillet 2021, les DRH recherchent désormais des profils différents. L’expérience prime sur la formation. Les recruteurs attachent également une grande importance aux « soft skills » des candidats : capacité à travailler en équipe, flexibilité, autonomie en matière de prise de décision, capacité à organiser et planifier, etc. 

Autre tendance importante du marché du travail post-crise, les entreprises sont en recherche surtout de spécialistes pointus dans des domaines tels que la santé, les professions médicales, l’ingénierie, les ressources humaines et les carrières liées aux nouvelles technologies (analyse et exploitation des data, intelligence artificielle, etc.). à noter que l’offre porte moins sur les compétences linguistiques, conséquence de la réduction de la mobilité.

Les Français qui souhaiteraient travailler en Espagne ont tout intérêt à bien s’informer sur les conditions du marché du travail : nature des contrats, rémunération, etc. Même pour les postes exigeant des compétences très pointues (nouvelles technologies par exemple), les salaires peuvent être inférieurs à ceux proposés en France. Autre recommandation importante : le recours aux réseaux sociaux, principalement LinkedIn, très utilisé en Espagne.

Enfin, l’Espagne reste une destination intéressante dans le cadre d’un projet de télétravail. La connectivité est bonne sur l’ensemble du territoire et les investissements massifs réalisés par les gouvernements espagnols successifs dans le réseau de longue vitesse (le 2e du monde après la Chine) permettent désormais d’envisager une présence en dehors des grandes villes (Barcelone et Madrid) où le coût du logement demeure très élevé. On notera par ailleurs que plusieurs régions et villes espagnoles (Bilbao, Malaga, Santander, Séville, etc.) ont réalisé des efforts importants pour promouvoir les nouvelles technologies, sous la forme notamment de la création de parcs technologiques ou d’incubateurs. 

Source : Chambre franco-espagnole de commerce et d’industrie

Le cadre légal du travail
Salaire minimum : 950 euros/mois, sur 14 mois.
Nombre d’heures travaillées par an (2020) : 1 577 heures par personne.
Emploi à temps partiel/total (2020) : 12,5 %.
Rémunération, avantages et impôts : la rémunération inclut le salaire fixe les primes et incitations (+ prime stratégique pour les cadres supérieurs).
Jours chômés hebdomadaires : samedi et dimanche.

Horaires de travail
Administrations : 9 h – 14 h.
Entreprises : 8 h 30/9 h – 13 h 30/14 h, puis de 15 h 30/16 h – 19 h 30/20 h.
Banques : du lundi au samedi de 8 h 30 – 14 h (sauf de juin à septembre où elles peuvent rester fermées les samedis).
Commerces : du lundi au samedi de 9 h 30 à 13 h 30 et de 16 h 30 à 20 h.
Grands centres commerciaux : de 10 h à 21 h, voire 22 h. 

Les horaires de repas ne sont pas les mêmes en Espagne qu’en France. À Madrid, on déjeune entre 14 h et 15 h 30 et le dîner se prend entre 21 h et 22 h 30. À Barcelone et à Bilbao cependant, on déjeune et on dîne aux mêmes heures qu’en France.

Sources : MEAE, EURES, UFE, OCDE et Business France.

Meilleurs sites d’emploi
www.infojobs.net
www.infoempleo.com
www.monster.es
www.opcionempleo.com
www.indeed.es
www.emploi-espagne.org

Vie pratique

Coût de la vie
Monnaie : l’euro (EUR).
Indice Big Mac : 5,02 USD.
Se loger : les loyers sont généralement plus élevés dans les principales villes du pays : Madrid, Barcelone, Bilbao, Vitoria et Saint-Sébastien. En outre, vivre dans le centre des plus grandes villes est toujours plus cher que dans les quartiers ou villes périphériques. À Madrid, en banlieue, le loyer se situe entre 700 euros pour un studio et 1 100 euros pour un trois pièces. La crise n’a pas entraîné une baisse des loyers. Offres de colocation nombreuses.
Indice Mercer du coût de la vie (logement compris, 209 villes) : Madrid (67e) et Barcelone (84e).

Sources : MEAE, Mercer et The Economist.

Informations utiles
Nature du réseau électrique
220 volts

Télécommunications
Indicatif : + 34 (préfixes : Madrid 91, Barcelone 93, Séville 95, Valence 96).
Qualité du réseau mobile : bonne.
Qualité du réseau Internet : bonne.

Principaux jours fériés 2021
12 octobre : fête nationale espagnole
1er novembre : Toussaint
6 décembre : jour de la Constitution espagnole
8 décembre : fête de l’Immaculée Conception
25 décembre : Noël.

Distances de ville à ville
Madrid – Barcelone : 505 km
Madrid – Bilbao : 394 km
Madrid – La Corogne : 593 km
Barcelone – Séville : 1 054 km

Déplacements de ville à ville
Par avion : les grandes villes sont parfaitement reliées entre elles. Un grand nombre de vols est proposé quotidiennement entre Madrid et Barcelone.

POUR INFO
L’Espagne dispose désormais d’un réseau TGV remarquable : il permet de relier différentes villes du pays en un maximum de trois heures.

Santé
Les conditions sanitaires sont globalement bonnes.
Il est conseillé de se munir de la carte européenne d’assurance maladie, à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ. Pour plus d’informations, consultez le site de l’Assurance Maladie en ligne.

Il est souhaitable de souscrire une assurance de rapatriement.

Bon réseau d’établissements de soins, y compris pour les urgences. Les Français sous traitement médical en France (exemple : dialyse) qui souhaitent séjourner en Espagne de manière prolongée devront demander à leur caisse de sécurité sociale française l’autorisation préalable, pour suivre leur traitement dans un établissement public espagnol, et se munir de l’imprimé E112.

Source : Conseils aux voyageurs / Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères – Diplomatie.gouv 

Consultez l’intégralité des recommandations et des conseils à destination des voyageurs qui se rendent en Espagne, actualisés par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères sur : www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays-destination/espagne/#sante

 

Le Cercle Magellan vous informe

  • Il existe une convention fiscale entre la France et l’Espagne qui intéresse les travailleurs transfrontaliers
  • Il existe un accord multilatéral de sécurité sociale entre les pays membres de l’Union Européenne qui intéresse les travailleurs transfrontaliers.

Les conventions fiscales bilatérales engageant la France sont consultables sur le site impôts.gouv.fr – Les accords multilatéraux de sécurité sociale engageant la France sont consultables sur le site cleiss.fr

Contacts

Logistique & Douane

La Banque mondiale a annoncé en septembre 2021 l’arrêt de la publication Doing Business. Nous rappelons ici les dernières évaluations disponibles. Dans le classement « Doing Business 2020 », l’Espagne était classée au 1er rang mondial (inchangé par rapport à 2019) pour la performance du commerce transfrontalier. Sont mesurés dans cette rubrique les délais et les coûts (hors droits de douane) associés à trois catégories de procédures : respect des exigences en matière de documentation, respect des procédures de commerce transfrontalier et transport intérieur. Les délais sont fournis en nombre d’heures et les coûts en dollars US. Le transport intérieur n’est toutefois pas intégré dans la note finale.

• À l’export : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 0 h. ; coût 0 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (1 h. ; 0 USD).

• À l’import : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 0 h. ; coût 0 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (1 h. ; 0 USD).

Actualités : Espagne

Affinez votre analyse

Risques et paiements :
Accéder aux scores et avis d’expert
.

Bienvenue !

Connectez-vous

Créer un compte

Merci de compléter le formulaire

Réinitialisez votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse e-mail pour réinitialiser votre mot de passe.