Entreprises, en bref : Indienov, Getlink, Europorte, Socover, Clayens, Alstom

Indienov : le marché est porteur, et Indienov y a déjà percé. Cette startup des nouvelles technologies médicale (MedTech) est en effet conceptrice d’une ceinture airbag connectée légère (450 g), brevetée et déjà certifiée CE dispositif médical de catégorie 1, qui à l’avantage de se déclencher en cas de chute. La protection rêvée pour les personnes âgées exposées aux risques de fractures du col du fémur. Le 11 avril, la MedTech a annoncé lancer une levée de fonds de 2,5 millions d’euros via une augmentation de capital afin de se doter de capacités de production propres, de terminer l’étude clinique permettant une éligibilité au remboursement de la Sécurité sociale, et d’accélérer son développement en France et à l’international. « Au lancement d’Indienov nous avions fait le choix, comme beaucoup d’entreprises, de délocaliser notre production, précise commente Gérard Leseur, président d’Indienov (à droite sur notre photo de couverture). Or, compte tenu de notre exigence de qualité – CE dispositif médical – de notre cahier des charges et après plusieurs essais infructueux, nous avons conclu que le rapatriement de la production en France, à Marseille, était la meilleure solution. L’année 2023 marque un tournant pour nous. »  A suivre…

Getlink/Socover : Getlink a annoncé dans un communiqué le 12 avril que sa filiale de fret ferroviaire Europorte, s’allie à Socofer, constructeur français historique de matériel ferroviaire, pour développer un projet d’hybridation des moteurs de locomotives thermiques. Dans le détail, après une phase d’étude technique, un prototype sera développé puis exploité en conditions réelles avant le passage à l’échelle sur un parc de 15 locomotives à traction thermique. « Europorte s’inscrit pleinement dans l’ambition net zero de l’Union européenne d’ici 2050 en poursuivant son engagement en faveur d’un transport ferroviaire de marchandises responsable et renforçant son leadership en matière de décarbonation du rail » commente notamment Raphaël Doutrebente, président d’Europorte, qui est déjà engagé dans l’usage des biocarburants.

Clayens : le groupe Clayens, spécialiste français de la transformation de polymères avancés, de composites et de pièces métalliques de précision, basé à Genas (Rhône), vient de conclure des accords pour procéder à deux acquisition aux États-Unis grâce à son actionnaire One Equity Partners (OEP), fonds d’investissement private equity midmarket. Il s’agit du fabricant de pièces plastiques de précision américain Parkway Products LLC, basé à Greenville (Caroline du Sud) et disposant de 8 usines, dont une au Mexique, ainsi que des activités et de l’usine d’injection plastique du site de Crystal Lake, en Illinois, auprès d’un grand groupe du secteur de la santé. La clôture de l’acquisition de Parkway est soumise à l’approbation des autorités compétentes. Les deux société américaines étaient déjà identifiées par OEP lors du rachat de la majorité du capital de Clayens en novembre dernier à un groupe de fonds français menés par Siparex (resté au capital), et qui « permettent à Clayens d’acquérir une taille critique stratégique en Amérique du Nord, et aussi de diversifier le portefeuille clients et les expertises techniques du groupe » selon Cédric Aymard, Senior Advisor en charge de la France chez OEP.

Alstom : Alstom a annoncé le 7 avril avoir remporté un contrat d’exploitation et de maintenance auprès de l’Administration des Transports du Maryland (Maryland Transit Administration, MTA). La durée de base du contrat initial de cinq ans avec un budget d’environ 367 millions d’euros (401 M USD) pouvant être prolongée par deux extensions potentielles en 2028 et 2033, qui ensemble porteraient la valeur totale à environ 1,2 Md EUR (1,4 Md USD). Cet accord fait suite à l’attribution en 2012 d’un précédent contrat de services et prévoit la poursuite de l’exploitation et de la maintenance par Alstom des lignes Camden et Brunswick du réseau MARC (Maryland Area Rail Commuter), respectivement de 63 km et 119 km de long. Dans ce nouveau cadre, le groupe français restera responsable de l’exploitation des trains, du service à la clientèle, des équipages, de la maintenance du parc de locomotives et de voitures passagers, ainsi que de la gestion des gares et des installations ferroviaires.