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Guide logistique et transports 2016 : une expédition de mon client coréen

Mon client coréen vendait mes tables, allait sans doute produire des tables pour enfants, mais moi je fournissais et lui ne me vendait rien. Dans nos conversations, il avait plusieurs fois évoqué les échanges, le « gagnant-gagnant », même le « partenariat ». C’est sans doute pour ça qu’il a commencé à m’envoyer des messages au sujet des petites tablettes.

Quelles petites tablettes ?
Il trouvait que mes tables étaient très bien pour les repas, mais pas pour prendre des notes, lors de conférences ou de colloques. Comme il avait déjà fabriqué une tablette pour un autre produit, il l’avait adaptée et trouvait cela très efficace. Surtout ses clients, d’ailleurs.

Sur le papier, ce n’était pas mal. Je voulais voir ce que donnait réellement cette petite tablette. Il y avait peut-être un complément de gamme intéressant à mes tables pour le marché français (et, pourquoi pas, le marché polonais aussi !). Alors, je lui ai demandé de m’en envoyer quelques exemplaires.

Avant de passer la commande d’achat au fournisseur, Rodolphe m’a conseillé de consulter l’application RITA sur le site Prodouane (https://pro.douane.gouv.fr).

J’ai trouvé le Code TARIC, j’y associe le code pays KR pour la Corée du sud.

Il n’y a pas de droit de douane (DD) mais une taxe de 0,2 % (TDA – Taxe pour le développement des industries de l’ameublement) + la TVA.

Pour la douane import dans l’UE je sais exactement ce que je vais payer. À l’export, il y a des règles : pour les douanes, les règles Incoterms ICC 2010, le paiement, les assurances, le transport… Donc, les règles qui s’appliquent à l’export doivent pouvoir s’appliquer à l’importation, bien sûr en les adaptant.

Pour les douanes, j’ai bien compris l’Incoterm quand j’exporte, mais quand j’importe ?

 

1/ La règle Incoterm  ICC 2010 quand j’importe

Si je sais organiser un transport jusqu’à un aéroport international à l’autre bout du monde, qu’est-ce qui m’empêche d’en organiser un à partir de ce même aéroport ? Mon conseiller était épaté. C’est tout à fait vrai, m’a-t-il dit. Sauf que.

Sauf que discuter d’une règle Incoterm avec son client ou son fournisseur ne consiste pas seulement à se faire plaisir, il faut aussi considérer les possibilités de l’autre (client ou fournisseur) à organiser un transport international. Dans le cas de mon client coréen, il n’avait pas beaucoup de possibilités d’organiser un transport international. Quand je lui ai proposé de m’en occuper, il a sauté sur l’occasion. Nous sommes donc tombés d’accord sur un FCA, mon commissionnaire de transport à l’aéroport international d’Incheon (son adresse exacte), à Séoul, en Corée du Sud pour une expédition aérienne.

Et moi, j’ai dit à mon commissionnaire que je voulais qu’il organise le transport jusque chez moi, dédouanement à l’importation compris. Restait le problème de l’assurance.

 

2/ L’assurance

Compte tenu de la valeur des tablettes, les 17 DTS/kg pouvaient suffire (voir Étape 1 pour la valeur du DTS), mais mon client m’a prévenu qu’il avait deux moules pour ces tablettes et qu’il m’en faisait parvenir un, en même temps que quelques tablettes.
Moi, je n’étais pas très chaud pour lui acheter son moule, mais il m’a dit qu’il ne voulait pas le vendre, mais simplement que je l’utilise. Un prêt à usage, en somme ! Ce n’est pas parce que je ne paie pas la marchandise qu’elle n’a pas de valeur, évidemment. Après que mon client m’eut donné sa valeur, j’ai dit à mon commissionnaire de l’assurer, « ad valorem », bien sûr, comme d’habitude !
D’accord, un peu prétentieux le « comme d’habitude ».

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