Alibaba France vient de publier une enquête sur le comportement des entreprises françaises à l’égard de leurs ventes à l’export. Résultats ? 82 % des entreprises considèrent l’exportation comme une opportunité viable pour la croissance de leur entreprise mais 38 % seulement tablent sur une croissance des ventes à l’export pour 2023. Revue de détails.
« Lorsqu’une entreprise commence à exporter, elle constate souvent que les avantages l’emportent sur les obstacles perçus et l’entreprise gagne ainsi en confiance », explique Michelle Lau, co-directrice d’Alibaba France. Et d’ajouter : « de nombreuses entreprises reconnaissent de plus en plus le potentiel de croissance de l’exportation, bien qu’elles restent très concentrées sur l’Europe malgré les opportunités de croissance offertes par d’autres marchés internationaux ».
L’enquête a été réalisée par Censuswide en mars 2022 auprès de 2 001 responsables d’entreprises françaises qui proposent des biens plutôt que des services en France. Elle révèle principalement que 82 % des entreprises voient en l’export un facteur de croissance. Or, à peine 38 % pensent que les ventes à l’export l’année prochaine vont progresser. Quatre chefs d’entreprises sur 5 qui exportent, déclarent travailler avec des marketplaces pour stimuler leurs ventes à l’export.
Au chapitre des freins à l’export, un sur cinq, soit 20 %, affirment que l’obstacle majeur relatif à l’exportation est le manque de connaissance, notamment culturel du marché étranger; 21 % estiment qu’ils leur manquent l’expertise et les ressources pour s’y mettre. 28 % des exportateurs pensent que les conseillers en export leur permettent d’exporter davantage, 21 % s’inquiètent de la sécurité des paiements et 20 % des problèmes de chaîne d’approvisionnement. Dernier frein à l’export : 20 % trouvent que les dossiers administratifs sont trop complexes.
En ce qui concerne les marchés qui présentent le plus d’opportunité, on trouve dans l’ordre :
- Europe : 26 %
- Asie (hors Chine) : 23 %
- Australasie/Océanie : 23 %
- Amérique du Nord : 21 %
- Europe (hors UE et hors Royaume-Uni) : 21 %
Autres indicateurs intéressants : 86 % pensent que cela va représenter jusqu’à 25 % de leur CA au cours des 2 à 3 prochaines années. Et 66 % ont vu leur CA décoller en raison de leur vente à ligne à l’international ces deux dernières années, en raison du Covid. « La pandémie a fondamentalement modifié le comportement d’achat des consommateurs et accéléré la transition numérique », confirme Michelle Lau.
C.P.