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Accueil Actualités

Ambition Africa : les entreprises françaises gardent de l’appétit pour les opportunités africaines

Par Christine Gilguy
Publié il y a 2 ans
Dans Actualités, L'Info Export, Pays & marchés
Temps de lecture : 8 mins read

© C. Gilguy

Malgré quelques nuages, l’afro-pessimisme n’était pas de mise lors de la convention d’affaires Ambition Africa, les 17 et 18 octobre, au centre de conférence de Bercy. Elle a au contraire fait salle comble avec 1800 inscrits, dont 300 entreprises françaises et 800 africaines, et plus de 2000 rendez-vous BtoB, selon l’organisateur Business France. Un signe que les entreprises françaises gardent de l’appétit pour les opportunités du continent, certes dans l’état d’esprit plus partenarial que les Africains appellent de leurs vœux. Les pouvoirs publics multiplient les efforts pour les y accompagner.

« Les entreprises françaises ne se retirent pas d’Afrique ! » Tel est le message qu’a voulu faire passer d’entrée Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, dans une vidéo préenregistrée en ouverture d’Ambition Africa, la convention d’affaires organisée chaque année par Business France sur deux jours pour booster les relations d’affaires entre les entreprises françaises et africaines.

Autrement dit, les récents retraits de grands groupes français, à l’instar de Société Générale, qui a cédé cette année 4 filiales africaines à des investisseurs africains, ou de Bolloré, qui a vendu sa filiale logistique au Suisse MSC, ne marquent pas le début d’un mouvement général. Un discours qui reflète les propos entendus tout au long de la matinée d’ouverture.

Certes, l’impact de l’inflation et de la nouvelle crise de la dette, sans compter l’instabilité politique qui frappe certains pays africains, est préoccupant. Mais globalement, beaucoup d’autres pays font face et se transforment, à l’instar du Sénégal, de la Côte d’Ivoire ou encore de la Tanzanie. L’Afrique, tirée par une croissance démographique qui en fait l’un des continents les plus jeunes du monde, affiche des perspectives de croissance très dynamiques, supérieures à 4 % l’an prochain selon les dernières prévisions du FMI. Et la Zleca, le vaste projet de zone de libre-échange africaine porté par l’Union africaine, ouvre de nouvelles perspectives de développer les échanges intra-africains et de faciliter ainsi l’industrialisation du continent, indispensable pour augmenter son autonomie et sa participation aux chaînes de valeur mondiales.

Selon les chiffres fournis par Bercy, les échanges commerciaux entre la France et les pays du continent ont atteint 67 milliards d’euros l’an dernier. Surtout, le nombre de filiales d’entreprises françaises sur le continent s’élève à 4200 : « il a été multiplié par deux en 10 ans » a insisté le ministre français, et elles ont créé 500 000 emplois directs. En outre, elles « participent aux projets d’infrastructures » qui se réalisent sur le continent, dans les transports, l’énergie, la santé ou encore le numérique.

De quoi relativiser la perte de parts de marché des entreprises tricolores, divisée par 2 en l’espace de 20 ans (de 10,6 à 4,4 % entre 2002 et 2022, selon des estimations de Coface) alors que les importations africaines quadruplaient et que des pays émergents comme la Chine ou la Turquie perçaient.

Une table ronde
sur l’investissement africain en France

 

En revanche, la relation entre la France et l’Afrique évolue. Bruno Le Maire a rappelé plusieurs axes de changement poussés par le président Emmanuel Macron : un effort d’élargissement aux pays anglophones et lusophones d’Afrique orientale et australe (Angola, Nigeria, Afrique du Sud…), une diversification des outils de politique publique visant à davantage associer le secteur privé et les entrepreneurs africains (Programme Choose Africa qui a permis de financer 40 000 PME africaines), et enfin le soutien à une approche plus équilibrée et partenariale, tant pour l’Etat et ses opérateurs que pour les entreprises elles-mêmes.

Symboliquement, cette année, une table-ronde spécifique sur l’investissement africain en France a été inscrite au programme d’Ambition Africa le 18 octobre. Une première ! « 1400 entreprises africaines sont enregistrées en France, et elles emploient 15 000 personnes » a livré Laurent Saint-Martin, directeur général de Business France. Il répondait ainsi à une suggestion du ministre togolais de l’Economie maritime et de la pêche, Edem Tengue, appelant à mesurer le nombre de PME et d’emplois que les Africains ont créées en France pour faire pendant au bilan des entreprises françaises en Afrique.

Concernant l’approche partenariale, « nous pouvons faire encore mieux » a martelé Chrysoula Zacharopoulou, la secrétaire d’Etat chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux, qui s’est inscrite dans les priorités de la stratégie présidentielle. « Nous devons monter en puissance en matière de partenariat » selon deux grands axes : « les synergies public-privé » et les « synergies entre les entreprises ». Et pour encore augmenter le nombre d’entreprises françaises développant des courants d’affaires en Afrique, cela passera par « une augmentation des financements export à nos PME ».

Et de rappeler que la stratégie française s’inscrit aussi dans celle de l’Union européenne, et notamment l’initiative Global Gateway, une réponse européenne à la stratégie chinoise des nouvelles routes de la soie, qui vise à mobiliser 300 milliards d’euros en faveur du développement des infrastructures durables dans les pays en développement, dont la moitié en Afrique. « En 2023, c’est du concret » a lancé la secrétaire d’Etat, citant le lancement de 39 projets majeurs cette année, 15 initiatives de mobilité et 4 projets structurant de transition énergétique.

Une « équipe France » en Afrique

 

Côté opérateurs publiques français, le vent du changement est aussi passé par là : plus question que chacun œuvre dans son coin, l’approche est aussi devenue plus collaborative. Bertrand Walckenaer, directeur général adjoint de l’Agence française de développement (AFD), principal bras financier de l’aide publique au développement française, a même parlé de la constitution d’une « équipe France », associant non seulement l’AFD et ses filiales Proparco et Expertise France, mais aussi la DG Trésor, Bpifrance et Business France.

L’Afrique est bien une priorité de cette « équipe France » : elle a reçu 4,2 milliards d’euros de financement en 2022, pesant 50 % de l’activité de l’AFD, et cette dernière y localise la moitié de son réseau d’agences à l’étranger. Business France y compte de son côté 12 bureaux et 80 personnes, avec une majorité de personnel local connaissant le terrain; et via ses partenaires référencés, l’agence peut intervenir dans 31 pays. Son activité y est en croissance : d’après Laurent Saint-Martin, Business France y a accompagné 3000 entreprises l’an dernier et près de 600 jeunes VIE (volontaires internationaux en entreprises ) y sont en poste.

« Une entreprise a des cartes à jouer à l’export en Afrique » a insisté Laurent saint-Martin. D’autant plus dans les domaines d’excellence française en lien avec la transition climatique, comme la transition énergétique, la gestion de l’eau ou la mobilité propre, où se concentrent les financements publics français, qu’ils proviennent du groupe AFD ou de Bpifrance.

Un « sentiment anti-français » à relativiser

 

Restent à franchir des obstacles qui perdurent : les risques financiers élevés et la montée du sentiment anti-français ces dernières années, en particulier dans les pays du Sahel touchés par le djihadisme et secoués par l’instabilité politique, comme récemment au Niger, où une junte a pris le pouvoir et poussé au retrait de la présence militaire française. Relayés par les réseaux sociaux et les médias français, ces événements inquiètent en France, notamment dans les milieux d’affaires.

La réalité de ce sentiment anti-français dans les populations africaines a été relativisée à plusieurs occasions, tant par des Français que des Africains. Par exemple Arnaud Floris, responsable Afrique de l’Ouest et du Centre de Bpifrance, qui trouve « le traitement médiatique [de l’Afrique] qui est fait depuis la France très déconnecté des réalités ». Même si, pour des raisons politiques et diplomatiques, les courants d’affaires sont bloqués dans les quatre pays d’Afrique de l’Ouest ayant connu récemment des coups d’Etat (Burkina Faso, Mali, Guinée, Niger), « il  n’y a pas de sentiment anti-startup ou anti-entreprise française » dans le reste de l’Afrique a-t-il martelé.

Perception de risques élevés : faire avec, selon Thierry Déau

C’est une thématique récurrente des forums d’affaires sur l’Afrique, mais qui a repris des couleurs en France avec le récent coup d’Etat au Niger et les difficultés économiques financières traversée par un certain nombre d’Etats africains à nouveau asphyxiés de dettes : la perception d’un risque élevé, politique, économique, financier, qui renchérit les coûts de financement tout en rendant frileux banquiers et investisseurs potentiels. Mais faire avec fait aussi partie du mantra des entreprises qui développent leurs affaires sur le continent, y compris les entreprises africaines.

C’est le cas de Meridiam, groupe français spécialisé dans les projets d’infrastructures à impact, en pleine croissance en Afrique, où il a, par exemple, réalisé le projet de bus de transit rapide électrique BRT à Dakar. Son président et fondateur, Thierry Déau, a été très clair sur la manière dont il gère les risques devant le public d’Ambition Africa : d’abord il mise sur une « relation de confiance » et « contractuelle forte » avec les pouvoirs publics, dans le cadre de contrats sur 20 à 30 ans ; ensuite des polices d’assurance contre les risques politiques et de rupture d’exploitation, prises auprès d’assureurs spécialisés type MIGA (Banque mondiale) ; et enfin une ingénierie financière qui mixe des financements publics concessionnels et des financements privés, pour permettre que la société de projet soit pérenne.

Sans cela, BRT au Sénégal, dont le coût est plus cher en raison de l’option électrique, n’aurait pas vu le jour selon lui : « il faut que ce soit abordable pour l’usager et rentable pour l’investisseur » a résumé Thierry Déau. Dernières clés : « nous n’intervenons que dans un cadre transparent pour éviter les problèmes après ». Dans ce contexte, beaucoup repose sur la préparation en amont des projets : « La préparation des projets, c’est le plus gros goulot d’étranglement en Afrique, a observé le dirigeant. Car « quand on a des projets, on obtient des financements. »

 

 

Mohamed Diop, directeur régional Afrique subsaharienne d’Africa Global Logistique (AGL), nouvelle filiale de MSC issue de l’ex Bolloré Logistics, a confirmé : « il n’y a pas de sentiment anti-français »; mais il faut faire attention, selon lui, à améliorer le traitement réservé par les entreprises françaises aux jeunes africains qui ont fait des études en France. Ce dernier a aussi relevé que l’Afrique a fait des progrès : « même la façon de faire des coups d’Etats a changé ». Autrement dit, sans effusion de sang ni violence.

Le président du Gicam (Groupement inter-patronal du Cameroun), Célestin Tawanba, a aussi renvoyé la balle dans le camp français, l’appelant à moins de naïveté, notamment vis-à-vis de ses compétiteurs, y compris européens : « le premier contributeur au Cameroun est une entreprise française. La France ne doit pas avoir honte de cela ».

Jean-Pierre Boffy, P-dg de Steam France, une PME française du secteur des équipements médicaux, a abondé dans ce sens, à sa manière pragmatique. Citant les remontées de son service export, il a indiqué que le gouvernement de transition en Guinée mène des actions plus concrètes qu’avant le coup d’Etat et fait part de son espoir de participer à un gros projet hospitalier dans le cadre d’une offre portée par un consortium français. En revanche, plus question de faire des « coups » ou de livrer des équipements sophistiqués sans former le personnel local. Sa conception d’un partenariat gagnant-gagnant ? « Travaillons sur les compétences locales et travaillons dans la durée » a conclu Jean-Pierre Boffy. Un bon résumé du sentiment général.

Christine Gilguy

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