Après
l’incertitude sur la solidité financière des régions et des municipalités
chinoises, ce sont les entreprises privées chinoises qui inquiètent les agences
de notation américaines. En effet, le 12 juillet dernier, Moody’s attribuait
des «drapeaux rouges» d’alarme à 63 entreprises chinoises. Les raisons en sont :
une gouvernance insuffisante, des modèles d’affaires risqués, des stratégies
basées sur la croissance rapide, et une qualité de revenus limitée.
De son côté,
Fitch Ratings vient d’examiner 35 entreprises cotées à la bourse de Shanghai. Tout
en maintenant leur notation de «BB» et en dessous (faible qualité de crédit), l’agence estime que leur standard de comptabilité et leur cotation à Shanghai sont des
indicateurs de faiblesse. Fitch Ratings considère que leurs comptes devraient être examinés par les quatre principaux cabinets d’audit internationaux, et non des
cabinets chinois. Finalement, seul l’Etat chinois est rassurant avec son A+ (Fitch
Ratings) ou Aa3 (Moody’s).