– Faire toujours l’effort de communiquer dans la langue du pays, et au minimum en anglais : cela commence par la carte de visite et jusqu’à la documentation et aux outils marketing.
– Jouer, lorsque cela est possible sur le « made in France » : il a encore bonne presse, rappelle la qualité, le savoir-faire…
– Faire preuve d’humilité face aux interlocuteurs : soyez humbles, à l’écoute, souriants, essayez, si la langue du pays n’est pas l’anglais, d’apprendre quelques mots, ne pas être arrogant.
– Si le budget le permet, sélectionner une agence locale connaissant tous les ressorts et les particularités du pays ou de la région ou passer par les bureaux de presse d’Ubifrance à l’étranger, efficaces sur le terrain.
– Enfin, ne pas hésiter pas à vous adosser à des organisations comme les ambassades de France, les organismes de promotion pour la France (Ubifrance, Missions économiques, les chambres de commerce…) qui pourront vous apporter aides, conseils, supports et logistique.
Avis d’expert Fidal
« Made-in » : un outil marketing à manier avec précaution
À quelques exceptions près, il n’existe pas en France d’obligation légale ou réglementaire imposant le marquage d’origine ou « made-in » des produits (un projet est actuellement en discussion au sein de l’Union européenne pour la mise en place d’un cadre général communautaire).
Le marquage d’origine, facultatif et volontaire, est donc apposé sous la seule responsabilité du fabricant ou de l’importateur.
En pratique, les contrôles sur le « made-in » sont réalisés, soit par l’administration des Douanes au moment du dédouanement en France, soit lors de contrôles menés en France par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
Les contrôles douaniers sont quant à eux plus rares à l’exportation, étant notée l’absence de perception de droits de douane liés à l’exportation.
La question du « made-in » se pose principalement lorsque le produit n’est pas totalement fabriqué dans un pays mais lorsque celui-ci subit plusieurs ouvraisons dans des pays différents avant sa finalisation en France. Dans une telle hypothèse, il convient de se référer aux règles douanières de l’origine « non préférentielle » pour valider la légitimité d’un « made in France ». C’est en principe le pays où a eu lieu la dernière transformation substantielle par application de critères plus ou moins précis fixés au niveau communautaire.
En résumé, le « made-in » doit être apposé avec précaution et nécessite d’être en conformité tant avec les règles douanières qu’avec les règles du droit de la consommation.
Enfin, il convient de s’assurer des règles nationales applicables dans le pays où a eu la mise à la consommation finale. En aucun cas, le « made-in » ne doit induire le consommateur en erreur, la responsabilité vis-à-vis des autorités locales incombant à l’importateur ou à celui qui met le produit sur le marché national où a lieu la livraison. En cas de litige, l’importateur pourrait être tenté de se retourner vers l’exportateur.
Où trouver de l’info et du conseil
Ouvrages et publications de référence
– Toute la fonction Communication, T. Libaert, Éd. Dunod.
– Bien communiquer avec l’interlocuteur chinois, M. Meynardi, Éd. Eyrolles.
– Utiliser Internet pour vendre à l’étranger, J.-Y. Huwart, Éd. Entreprise globale.
Quelques sites Internet
www.strategies.fr : quelques bons conseils en matière de stratégie de communication.
www.manager-go.com : le blog du manager.
www.conseilsmarketing.fr : site généraliste pour des conseils en marketing.
www.firmafrance.com : un site vitrine des exportateurs français opéré par Ubifrance.
En cours de restructuration.
www.europages.fr : annuaire professionnel européen multilingue en ligne avec de nombreuses
fonctionnalités destinées à faciliter la recherche de fournisseurs ou celle de clients. Figurer dans l’annuaire est payant (avec des tarifs qui évoluent en fonction du volume d’informations et des services achetés par l’annonceur).
La consultation est en revanche gratuite. Le site affiche près de 4 millions de visites et plus de 13,5 millions de pages vues par mois.
www.marketingpourpme.org : site conçu par l’Adetem (Association nationale des professionnels du marketing) à destination des PME avec le soutien du ministère de l’Économie et des Finances.
Bon plan
Les pôles presse d’Ubifrance
Pour faire une campagne de communication presse à l’étranger lorsqu’on n’a pas les moyens de se payer une grande agence internationale et que l’on ne connaît pas les agences locales du pays que l’on cible, les prestations proposées par Ubifrance et ses pôles dans ce domaine sont une solution. Ils couvrent 39 pays. Communiqués, dossiers de presse, élaboration et réalisation d’un programme de diffusion dans la presse et les médias ciblés, organisation d’événements presse (conférence, déjeuners, voyages de presse) : la gamme de leurs prestations est étendue. Les tarifs sont compétitifs.
Exemples :
– Le produit « packagé » phare, le communiqué de presse (CP), coûte de 550 euros pour un pays cible à 825 euros pour une zone géographique telle que le Moyen-Orient et jusqu’à 3 300 euros pour une couverture « monde » (39 pays) : il inclut la rédaction du CP, sa traduction (anglais et langue locale), le ciblage des médias, la diffusion et le suivi (press-book).
– Pour les opérations plus personnalisées (conférences, rencontres, voyage de presse…), un devis est établi : compter de 1 100 à 1 650 euros pour l’organisation de rendez-vous individuels avec des journalistes et de 2 700 à 3 300 euros pour l’organisation d’un cocktail de « networking », hors frais du cocktail lui-même. Cerise sur le gâteau : ces frais sont éligibles à l’assurance prospection (voir Étape 5 « Prospecter ») !
Contacts : www.ubifrance.fr, adressez-vous au département sectoriel d’Ubifrance dont vous relevez.