1/ La marque d’un visionnaire
Technicien, créateur, gestionnaire, Bruno Lescroart est surtout reconnu pour être un visionnaire. « Je ne connais personne qui imagine la dentelle mieux que lui. C’est un artiste de la dentelle. Il ne se donne aucune limite, c’est le poète, capable de sentir la mode sans recourir aux cabinets de tendance », dit de lui un ancien collaborateur.
2/ Un positionnement sur le marché du luxe
Mondialement réputée pour sa finesse, la richesse de ses fonds et la variété de ses motifs, la dentelle Leavers reste un produit d’exception qui n’est pas concurrencé par la production asiatique qui se positionne sur le bas et milieu de gamme. Qui plus est plébiscité par les grandes marques du luxe internationales.
3/ Un développement international précoce
Le développement vers les marchés étrangers a été initié dès le début des années 1960. Il s’est accéléré dans les années 1980 en privilégiant un modèle, celui des agents. Une solution économique et d’autant plus efficace que l’entreprise a su fidéliser ses agents étrangers en leur apportant un volume d’affaires conséquent.
4/ Un label de renom
Depuis 1958, les dentelles fabriquées sur des métiers Leavers à Calais et Caudry peuvent revendiquer l’appellation de « Dentelle de Calais ». Un label qui reste à promouvoir, mais source de distinction et dont la notoriété mondiale profite à Sophie Hallette.
5/ Un outil industriel exclusif
Sophie Hallette est le dernier dentellier français à disposer d’ateliers dotés d’autant de métiers variés. Ce qui lui permet de lutter efficacement contre le japonais Sakaé, qui possède des unités de production de Leavers en Chine et en Thaïlande.
6/ L’opportunité de la croissance
Sophie Hallette a toujours su récupérer les compétences importantes qui lui manquaient en rachetant les entreprises. Dernièrement, le dentellier s’était même proposé pour le rachat de son concurrent calaisien Noyon à la barre du tribunal de commerce.