Si on n’est pas innovant, on n’est pas écouté. Quand je démarchais un client, surtout au départ, j’avais 15 secondes pour le convaincre en envoyant un mail avec une vidéo en lien qui montrait ce que nous pouvions faire. Chez nous, l’innovation, c’est vraiment l’une des deux jambes de l’entreprise. Nous y consacrons 40 % de notre chiffre d’affaires, ce qui est énorme. Depuis la première mise au point de notre miroir virtuel, le produit a été amélioré trois fois. Nous faisons aussi des releases, sortes de mises à jour tous les six mois. Nous proposerons bientôt une solution d’Essayage ultra réaliste à nos clients. »
Dans le commerce, nous avons rarement l’occasion de faire deux fois une bonne impression. Il ne faut pas se rater et toujours se mettre à la place de l’autre. C’est pour cette raison que je garde la main sur le commercial, en particulier dans certaines régions comme aux États-Unis, où les clients apprécient d’avoir affaire au patron. Le relationnel, c’est aussi investir du temps dans les réseaux (Conseil régional, etc.). Nous sommes installés en région, au sein d’une pépinière, c’est un aspect que nous ne négligeons pas. »
Nous faisons très attention à adapter nos produits à chaque pays. C’est compliqué car cela suppose de mettre au point une technologie standardisable et en même temps de maintenir dans ce standard un cadre souple. Les Américains n’ont pas tout à fait les mêmes attentes que les Allemands… »
Il faut avoir le réflexe des partenaires, le Cidex, Ubifrance, Oséo… sont des organismes qui peuvent vraiment aider une entreprise à démarrer à l’export. Cela a été notre cas dès le départ. Nous avions encore zéro euro de chiffre d’affaires que j’avais déjà voyagé deux ou trois fois grâce au Cidex. »