Asean : Les négociations entre l’Union Européenne et les 10 pays de l’Asean pourraient rapidement reprendre, selon un article du Nikkei Asia, en raison de la hausse des droits de douane américains, particulièrement élevés en Asie du Sud-Est. En juillet, la Commission et l’Indonésie ont annoncé la finalisation en septembre d’un accord de partenariat économique global (Cepa) prévoyant la suppression des 80 % des droits de douane. Trois pays ont déjà repris les pourparlers : la Thaïlande (qui vise une conclusion fin 2025), la Malaisie et les Philippines. En déplacement à Kuala Lumpur, la haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères Kaja Kallas a également appelée à une reprises des négociations, le 11 juillet dernier.
Golfe : Le Conseil européen a autorisé la Commission et la haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères à entamer des négociations avec les six pays du Conseil de coopération du Golfe (Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis) en vue de conclure des accords de partenariat stratégique bilatéraux. Les cadres de négociation couvrent un large éventail de sujets, notamment la politique étrangère et de sécurité, la justice et l’application de la loi, le commerce et l’investissement, l’énergie et le climat, la transformation numérique, l’environnement, la connectivité, l’éducation, la recherche et l’innovation ou encore la culture.
Transport ferroviaire (1) : La Commission européenne a approuvé un programme slovaque de 300 millions d’euros afin de soutenir l’achat de matériel roulant ferroviaire pour le transport de marchandises. Cette mesure favorisera le transfert du transport routier vers le transport ferroviaire, plus écologique. Cette aide prendra la forme de subventions directes destinées à financer une partie des coûts liés à l’acquisition de nouveaux wagons de fret ferroviaire. Cette aide peut couvrir jusqu’à 50 % du coût d’acquisition de nouveaux wagons de fret ferroviaire, avec un montant maximal de 200 millions d’euros par demandeur.
Transport ferroviaire (2) : Le Royaume-Uni et l’Allemagne ont signé le 17 juillet un accord bilatéral incluant le lancement de services ferroviaires entre Londres et Berlin d’ici 10 ans. La ministre britannique des Transports, Heidi Alexander, a déclaré que cet « accord historique » pourrait « changer fondamentalement la façon dont des millions de personnes voyagent entre nos deux pays ». Un groupe de travail étudiera les obstacles pratiques au lancement du service, notamment les normes de sécurité ferroviaire, les protocoles de douane et d’immigration, la coopération des opérateurs et les contraintes de capacité dans le tunnel sous la Manche et à la gare de Londres Saint-Pancras.
Oman : Moody’s a relevé la semaine dernière la note de crédit d’Oman de Ba1 à Baa3, rétablissant ainsi le pays en catégorie investissement pour la première fois depuis 2018. Cette décision reflète les efforts soutenus d’Oman pour consolider ses finances publiques, avec une forte réduction du ratio dette publique/PIB, passé d’un pic de 67,9 % en 2020 à un niveau estimé à 36,4 % d’ici fin 2025. Bien que l’agence de notation anticipe une hausse de ce ratio à moyen terme, elle estime également que la diversification économique continue et la résilience aux fluctuations des prix du pétrole aideront Oman à maintenir un niveau d’endettement soutenable à moyen terme.
Corée du Sud : L’Association coréenne du commerce extérieur (KITA) relève dans un récent rapport que les plaintes concernant les subventions transnationales ont fortement augmenté et que Séoul est de plus en plus exposé. L’importation par des entreprises coréennes de matières premières subventionnées par la Chine, puis leur transformation à bas prix, pourrait faire entrer les produits finis dans le champ des enquêtes américaines. Par ailleurs, les Etats-Unis sont aujourd’hui le pays qui impose le plus de restrictions à la Corée du Sud : 52 mesures en vigueur, dont 37 antidumping, 11 compensatoires, 2 de sauvegarde et 2 pour contournement des règles.
Soudan : Le Conseil européen a adopté un quatrième train de sanctions à l’encontre du Soudan, où les combats opposent les Forces armées soudanaises (FAS) et les Forces de soutien rapide (FSR) depuis plus de deux ans. Deux personnes et deux entités font désormais l’objet de mesures restrictives, pour violations graves des droits humains et menaces à la paix, à la stabilité et à la sécurité du pays : l’Alkhaleej Bank et la Red Rock Mining Company ainsi qu’Abu Aqla Mohamed Kaikal (ancien gouverneur de l’Etat de Jazirah) et le commandant militaire des FSR, Hussein Barsham, accusés d’atrocités de masse.