Japet Medical : pépite française basée à Loos, dans les Hauts de France, Japet Medical est une pionnière de la « Wearable Medicine » (dispositifs médicaux portables) en France et inventrice de « Japet.W+ », un exosquelette motorisé logé dans une ceinture lombaire ultra-légère unique en son genre, qui préserve le dos des collaborateurs dans tous leurs mouvements (notre photo). Cette jeune pousse qui revendique le « Made in France », créée en 2015 par Antoine Noël, s’exporte déjà, même si elle reste discrète sur son chiffre d’affaires : dans un marché mondial des exosquelettes estimé à 4,7 milliards de dollars d’ici 2030, Japet Medical affirme connaître une croissance de 50 % de son chiffre d’affaires à l’export, selon son communiqué. Elle est déjà présente dans plus de 10 pays, de l’Italie au Mexique, du Canada à la Chine, et « renforce activement son réseau de distribution en Europe et en Asie, avec une attention particulière portée au marché japonais ». Après avoir été sélectionnée pour participer à l’exposition du Made in France à l’Elysée, l’an dernier, elle vient d’être choisie comme lauréate de l’exposition Choose France 2025.
May : la startup May, qui développe depuis 5 ans une application de santé préventive dédiée aux parents et futurs parents qui a déjà séduit 750 000 utilisateurs en France, vient d’annoncer son lancement au Royaume-Uni et en Espagne, en anglais et en espagnol. Elle commence ainsi à mettre en œuvre une stratégie d’expansion internationale qui était inscrite dans ses ambitions dès l’origine. « May est née avec l’ambition d’être ‘ scalable ‘, souligne notamment Adrien Brunet, co-fondateur de May. Son infrastructure technologique permet une transposition rapide d’un pays à l’autre. Les contenus n’attendent qu’une adaptation au contexte local pour être diffusés à grande échelle… » En amont de ces lancements, May avait bouclé avec succès une levée de fonds de 7 millions d’euros (Eurazeo, Ring Capital, InnovAllianz et Racine2) en septembre dernier. Prochains pays ciblés d’ici la fin de l’année : les Etats-Unis et « deux autres pays en Europe ».
Exail : nouveau beau contrat export pour Exail Technologies, cette fois-ci avec la Marine singapourienne. Dans le cadre du programme de modernisation de ses capacités de lutte contre les mines, celle-ci a sélectionné Exail pour plusieurs contrats visant notamment à équiper des systèmes de la PME française les drones de surface (USV) Swift 18 fournis par la société locale ST Engineering, partenaire d’Exail sur ce programme.
Hy2gen, H2V : en marche du Sommet Choose France, le spécialiste de l’hydrogène allemand Hy2gen a officialisé un investissement stratégique majeur à Fos-sur-Mer, aux côtés du groupe français H2V (filiale de Samfi-Invest) et du Grand Port Maritime de Marseille, pour accélérer le développement du projet H2V Fos. Le montant total de l’investissement est estimé à 1,5 milliard d’euros. Concrètement, il vise à créer une coentreprise dénommée H4 Marseille Fos, qui aura pour ambition de construire un « hub industriel de référence en matière de carburants durables pour l’aviation », surnommé « e-SAF ». H4 a pour objectif de produire, en 2030, 75 000 tonnes de e-SAF par an, à partir d’hydrogène bas carbone et de CO₂ capté localement, grâce à une technologie éprouvée (Methanol-to-Jet).
Chantiers de l’Atlantique : nouvelle commande record de navires de croisière annoncée en marge du Sommet Choose France. MSC a signé le 19 mai, au ministère de l’Economie et en présence du ministre en charge de l’Industrie Marc Ferracci, la commande de deux navires de croisière aux Chantiers de l’Atlantique, pour un montant de 3,5 milliards d’euros. MSC Croisières, qui bénéficie du crédit export de l’Etat français pour ces achats, est un client fidèle des chantiers français : dans le détail, il s’agit des cinquième et sixième navires de la classe « World », dont le premier, MSC World Europa, avait été inauguré en 2022. Ils seront livrés en 2029 et 2030.