La licorne française Vestiaire collective, spécialisée dans la seconde main veut aller encore plus loin en Asie. Après avoir ouvert des bureaux à Singapour et Hong Kong, elle va développer en Corée du Sud tous ses services dont plusieurs sites de dépôts et un centre d’authentification à Séoul.
Vestiaire Collective, entreprise française de vente de vêtements de luxe de seconde main veut se renforcer en Asie. Après avoir racheté son concurrent américain Tradesy mi-mars 2022 et ainsi fait sa première acquisition stratégique aux Etats-Unis, la startup parisienne a annoncé fin juillet lancer ses services pour tous les passionnés de mode en Corée du Sud.
Elle ouvre ainsi son cinquième centre d’authentification à Séoul, après ceux situés à Tourcoing, New York, Hong Kong et Londres. Sans oublier l’ouverture de nombreux sites de dépôts dans tout le pays.
« La Corée du Sud est un pays dynamique, pionner dans les tendances technologiques, de mode et écoresponsables. S’y lancer permet de répondre à une demande croissante, mais aussi de proposer un large catalogue de pièces internationales haut de gamme aux consommateurs sud-coréens », a expliqué Fanny Moizant, co-fondatrice du site, cité dans le communiqué.
Une adaptation nécessaire
Les 23 millions de membres pourront s’échanger les dernières tendances de la mode sud-coréenne, grâce aux pièces mises en vente par ces nouveaux membres. « De la K-pop, aux K-dramas en passant par la mode et la beauté, la culture coréenne fascine le monde entier », explique le communiqué. Et Vestiaire collective sait que le pays des matins calmes aime les produits de luxe et représente le dixième marché mondial de la mode de luxe.
Mais le marché sud-coréen n’est pas facile d’accès. La licorne française va ainsi adapter ses services. Son application, qui sera entièrement traduite en langue coréenne, va permettre aux consommateurs locaux de payer dans la monnaie nationale, le won.
Pour information, créée en 2008, la startup française avait réussi une levée de fonds de 178 millions d’euros en septembre 2021, ce qui avait permis de valoriser l’entreprise à 1,45 milliard d’euros. Par ailleurs, le marché de la seconde main représentait environ 33 milliards d’euros en 2021.
C.P.