Réunis à Tokyo pour un nouveau sommet bilatéral, les partenaires européens et japonais se sont engagées à franchir une nouvelle étape d’ici au printemps 2014. « Nous avons certes exprimé notre satisfaction quant aux avancées réalisées jusqu’à présent, mais nous avons aussi reconnu que le chemin à parcourir est considérable et que le temps presse», s’est justifié Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen.
L’engagement est donc inscrit noir sur blanc dans les conclusions de la réunion avec, comme premier objectif, la présentation des offres début 2014. Elles porteront sur l’accès au marché en matière de commerce des biens et services. Les propositions devront également traiter des marchés publics, de la question des mesures non tarifaires ainsi que du marché ferroviaire.
Priorité affichée de ce futur accord de libre-échange, la levée de ces obstacles non tarifaires a récemment connu des avancées significatives, saluées de part et d’autre lors du sommet. La levée partielle de l’embargo japonais sur le bœuf provenant de deux États membres, la volonté du Japon d’analyser les requêtes d’autres pays « sur une base scientifique» ou la levée de l’embargo européen sur le bœuf nippon, témoignent déjà «d’un premier réchauffement encourageant », selon un responsable bruxellois. Sans compter l’ouverture concédée récemment par Japan Airlines, qui se fournissait quasi exclusivement chez Boeing jusqu’à présent, à Airbus, une avancée commerciale qui a été appréciée à sa juste valeur par les pays parties prenantes au sein de l’avionneur européen…
Kattalin Landaburu, à Bruxelles.