Le cinquième round de négociations entre Européens et Japonais pour un accord de libre échange va être une phase cruciale dans ce processus, en particulier pour tester la bonne volonté japonaise : après une session de travail entre négociateurs du 31 mars au 4 avril à Tokyo, l’UE procédera en effet ensuite, dans le courant du mois d’avril, à l’examen des progrès du Japon sur le sujet sensible de la levée des barrières non tarifaires.
Or, inscrit dans le calendrier des pourparlers comme devant intervenir après un an de négociations, cet examen pourrait conduire à leur suspension, si ces avancées sont jugées insuffisantes.
Côté européen, un strict parallélisme a été établi, dès le lancement de ces négociations, entre la libéralisation tarifaire pour l’UE et la levée d’une trentaine de barrières non tarifaires au Japon dans des secteurs aussi variés que l’automobile, le transport ferroviaire, les médicaments ou l’alimentation.
L’accord en discussion couvre les biens et services, l’investissement, les marchés publics et la propriété intellectuelle. La partie européenne dressera un bilan politique lors de la réunion des ministres européens du Commerce le 8 juin prochain, a annoncé la semaine dernière le commissaire Karel De Gucht.
Kattalin Landaburu, à Bruxelles