Premier partenaire commercial de l’UE sur le continent sud-américain, le Brésil est très courtisé par les responsables à Bruxelles. Alors que les pourparlers avec le Mercosur stagnent, la Commission souhaite progresser dans les négociations commerciales avec Brasilia en vue du prochain sommet bilatéral prévu en février 2014.
«Au Brésil il y a de nombreuses entreprises européennes qui travaillent. C’est pourquoi le Brésil est important. Pas seulement pour le commerce mais aussi pour l’industrie, le tourisme, les PME», commentait Antonio Tajani, depuis la capitale brésilienne où il accompagnait une importante délégation d’associations industrielles et d’entrepreneurs de l’UE les 10 et 11 octobre dernier.
Autre annonce faite dans la foulée de ce déplacement : la mise en place d’un groupe de haut niveau UE/Brésil chargé d’explorer les possibilités de coopération industrielle entre les deux blocs. Outre sa volonté de stimuler le partage d’informations en matière de R&D, en particulier dans le secteur de l’énergie, ce comité vise également à renforcer les contacts entre les milieux d’affaires afin de faciliter les échanges.
Car si le Brésil constitue un marché clé pour les entreprises européennes, il reste relativement bien protégé, avec un tarif douanier appliqué de 12% en moyenne. De tous les pays étudiés dans le dernier rapport de la Commission sur les restrictions aux échanges des pays tiers, le pays compte pour plus d’un tiers des mesures restrictives liées aux marchés publics.
K.L, à Bruxelles