L’Union européenne hausse le ton vis à vis de la Chine concernant les produits issus du travail forcé. L’exécutif européen « est prêt à étudier l’efficacité de la législation américaine visant à empêcher de telles importations », a déclaré le 23 septembre, devant le Parlement européen à Strasbourg, le commissaire Stefan Füle, cité par l’AFP.
Les Etats-Unis disposent d’une liste d’entreprises chinoises dont les produits sont interdits à l’importation sur leur sol car ces sociétés utiliseraient des « laogai », nom donné aux camps de rééducation par le travail en Chine, précise la dépêche. L’Union européenne, en revanche, ne dispose pas d’un tel instrument. « Il est extrêmement difficile d’établir avec précision quels produits importés de Chine vers l’UE ont été fabriqués dans des laogai », a toutefois observé M. Füle, de même source.