En Malaisie, le commerce joue un rôle prépondérant dans la formation du produit intérieur brut (PIB). La part des exportations et des importations aurait ainsi atteint près de 184 % du PIB en 2008, d´après le dernier rapport de l´Organisation mondiale du commerce (OMC) sur les politiques commerciales de ce pays d´Asie.
Après une croissance économique en baisse de 3 % en 2009, l´OMC prévoit dans ce pays un taux de + 3 % cette année. « L´économie s´est contractée de 6,2 % au premier trimestre 2009, mais son recul a été moindre, de 3,9 %, au deuxième trimestre, sur fond d´augmentation des dépenses publiques et de la consommation privée », note l´organisation internationale. Elle ajoute, toutefois, que la Malaisie « reste tributaire de la demande des Etats-Unis, de l´Europe et du Japon, qui sont à la fois ses principaux marchés d´exportation et ses principaux investisseurs ».
Pendant les neuf premiers mois de 2009, tant les importations que les exportations ont diminué d´environ 30 % par rapport à la même période de 2008. Les importations ont ainsi plongé à moins de 87 milliards de dollars, alors que les exportations sont tombées sous les 111 milliards, d´après le cabinet Global Trade Information Services (GTIS).
Très faible, la part de marché de la France est, dans le contexte de crise mondiale, remontée de 1,38 % à 1,43 %. Mais l´OMC prévoit un renforcement de la concurrence en Malaisie, « en raison du démantèlement des obstacles au commerce dans le cadre d´accords de libre échange (ALE) bilatéraux et régionaux et des négociations de l´OMC ». Membre de l´Association des nations de l´Asie du Sud-Est (Asean), la Malaisie négocie ainsi des ALE avec l´Australie, le Chili, les Etats-Unis et l´Inde.
François Pargny