« Etant donné le rôle important de la Chine, nous pensons qu’une appréciation ordonnée, significative et large du yuan permettrait de promouvoir une croissance plus équilibrée, au bénéfice de la Chine et de l’économie mondiale », a indiqué le chef de file des ministres des Finances de la zone euro Jean-Claude Juncker, lors d’une conférence de presse le 5 octobre à l’issue d’une rencontre avec le chef du gouvernement chinois lors d’un Sommet Asie-Europe à Bruxelles. Une demande à laquelle la Chine semble désespérément sourde, les Etats-Unis ayant eux aussi haussé le ton ces dernières semaines. Venu d’Athènes où il venait d’annoncer un important soutien financier à la Grèce et à la zone euro (tout en consolidant la présence chinoise, notamment au plan maritime), le Premier ministre chinois Wen Jiabao, a plaidé dès l’ouverture du Sommet, le 4 octobre, en faveur de parités « relativement stables » entre les grandes monnaies du monde…