Le mouvement de contestation en Syrie s’est étendu le
13 avril aux villes d’Alep et de Baïda dans le Nord-ouest du pays, tandis que
des rassemblements ont été rapportés dans plusieurs universités de Damas,
rapporte Geos, le spécialiste français de la gestion des risques. « La situation
politico-sécuritaire est désormais particulièrement dégradée en Syrie. L’enracinement
du mouvement de contestation et son extension géographique sont à même de
prolonger la durée et la violence des troubles », précise Geos. Le régime
a dénoncé ces mouvements « violents » par l’intermédiaire de l’agence
de presse officielle Sana, imputant des tirs meurtriers à des groupes armés
dirigés par Israël et l’opposition anti-syrienne au Liban, ce que cette
dernière a démenti.