A la veille de la présidentielle du 18 mars, l’économie russe, toujours sous sanctions occidentales, reprend un peu de couleurs, sur fond d’une incorrigible dépendance aux cours des hydrocarbures et d’une modernisation qui fait certes son chemin, mais demeure freinée par de nombreux obstacles. Dans ce reportage exclusif pour la Lettre confidentielle du Moci, le journaliste Régis Genté raconte le climat économique qui règne en Russie, notamment dans les milieux d’affaires français. Il prolonge ainsi l’entretien exclusif avec Pavel Chinsky, directeur général de la CCIFR (Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Russe), que nous publions également aujourd’hui.
C’est d’abord d’économie dont Vladimir Poutine a parlé lors de son « Adresse à l’Assemblée fédérale », le 1er mars, « rendez-vous » institutionnel repoussé de quelques semaines pour en faire son grand discours de la campagne présidentielle. Cela a été un peu oublié, les médias ayant davantage titré sur la seconde partie de celui-ci, où il a exhibé les nouvelles capacités militaires russes.
« C’était une façon de dire aux Russes que le bras de fer avec l’Occident va se poursuivre, que les sanctions vont continuer à peser très longtemps sur nos vies », explique le conseiller en politique Andrey Kolyadine. Mais en préambule de ladite « Adresse », le président russe sortant a fait un état des lieux où il reconnaît en creux que les capacités économiques de son pays ne sont pas à la hauteur de ses ambitions politiques : « Aujourd’hui, la Russie se classe parmi les nations leaders du monde avec un fort potentiel économique et de défense. Mais nous n’avons pas encore atteint le niveau requis dans ce contexte », a-t-il décrit…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 275
diffusée le 15 mars 2018 auprès de ses abonnés
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