Dans sa récente publication
« Réussir à Singapour », la French Chamber of Commerce in Singapore (FCCS)
identifie sept nouveaux secteurs porteurs, comme les technologies de
l’information et de la communication (TIC), qui devraient connaître une
croissance de 30 % d’ici à 2020 ou encore la distribution, qui se développe pour toute
une série d’articles, allant de l’habillement et des chaussures aux bijoux et
aux montres.
Le tourisme a aussi le vent en
poupe, le nombre de visiteurs devant passer, selon les estimations, de 13,17
millions en 2011 à 13,5 millions, peut-être 14,5 millions en 2012. Le tourisme
médical a aussi un bel avenir, nombre d’habitants de la région étant attirés
par les traitements pour les maladies du sang et les transplantations du foie
et des rangs réalisés à Singapour. La Cité-État pourrait, d’ailleurs, aussi se
développer dans le biomédical. Par exemple, Novartis a investi 50 millions de
dollars américains pour démarrer fin 2016 une unité de fabrication de
médicaments à partir de la culture de cellules.
Un complexe sportif ultra moderne en 2014
Comme Singapour veut également
réduire sa dépendance en eau vis-à-vis de la Malaisie, des affaires sont aussi
possibles dans la désalinisation de l’eau de mer, le traitement des eaux usées
et la récupération des eaux pluviales. Enfin le sport. Après le lancement d’un
Grand Prix de Formule 1, Singapour ouvrira, en principe en 2014, un complexe international
ultra moderne, mariant sport, loisirs, divertissements.
Grâce à ses 600 filiales de
sociétés et ses 160 entrepreneurs individuels, la France assure déjà une
présence variée, allant du tourisme au biomédical, en passant par la
distribution, l’agroalimentaire et l’aéronautique. Certaines entreprises
utilisent Singapour comme plateforme régionale. Et récemment, L’Oréal a ouvert un
centre de recherche de biologie de la peau à Singapour.
La France, encore exportateur modeste
Toutefois, par rapport aux pays
de la région, la France reste un partenaire commercial modeste. En particulier,
ses exportations, composées de boissons, de matériel électrique, de produits de
la mécanique, pharmaceutiques et d’huiles essentielles, n’ont pas dépassé la
barre des 7,9 milliards d’euros l’an passé. Treizième fournisseur de la Cité-État
d’après la base de données GTA/GTIS,
l’Hexagone ne détient, de fait, que 2,39 % du marché singapourien, une part
très inférieure à celle du trio de tête, Malaisie, Chine et États-Unis (plus de
10 % chacun) et même de leurs trois suivants, Corée du Sud, Taïwan et Japon
(plus de 6 % chacun).
F.P
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