Un mauvais signe pour la
consommation en Russie : Avtovaz, le premier constructeur automobile, dont
Renault-Nissan vient de prendre le contrôle, a annoncé en mars la première
baisse de ses ventes depuis trois ans. De quoi relancer un débat déjà très vif
dans un pays dit émergent, dont, pourtant, la hausse du produit intérieur brut
(PIB) ne devrait pas dépasser 3,5 % cette année, après 3,4 % en 2012, et 4 % en
2014.
Un gouvernement partagé sur la politique économique
De fait, alors que Vladimir
Poutine a demandé au gouvernement de relancer l’économie, la Banque centrale,
pour éviter une montée de l’inflation, maintient ses taux d’intérêt inchangés.
« Au-delà de la lutte contre la hausse des prix, c’est la politique
budgétaire qui partage au sein du gouvernement les défenseurs de l’orthodoxie
et les partisans d’une stimulation de l’économie », expliquait Julien
Vercueil, maître de conférence à l’Institut national des langues
et civilisations orientales(Inalco), lors d’une réunion sur la Russie,
organisée à Paris, le 22 avril, par Ernst & Young.
Les ministres du gouvernement
Medvedev semblent aussi partagés sur la perspective de privatiser les
entreprises publiques. Le programme n’est pas appliqu