Les mesures de restriction imposées par la Russie sur la viande allemande ont fait l’objet de vives critiques de la part de l’exécutif européen. Motivées par « l’absence de contrôle convenable » des autorités sanitaires allemandes, elle ne seraient pas « justifiées d’un point de vue technique ou juridique et sont disproportionnées », souligne la Commission européenne dans une note déposée le 8 février à l’OMC mais révélée fin de semaine passée. Et l’UE n’est pas le seul partenaire de Moscou concerné par cette affaire.
Depuis le 11 février, des mesures similaires affectent aussi les États-Unis. Le représentant américain au Commerce Ron Kirk a déploré la semaine dernière le refus de la Russie d’engager un dialogue constructif. Car la liste des griefs vis-à-vis des Russes ne s’arrête pas là. Entré à l’OMC en août 2012, le pays fait depuis l’objet de remontrances régulières concernant l’accès à son marché, également restreint dans plusieurs autres secteurs, dont l’automobile et le bois.