Les notes de risques pays mentionnées dans cette fiche se passent de tous commentaires alors que la guerre déclenchée par la Russie est en cours.
Soulignons que le risque de non-transfert est passé à la note maximum de 7/7 par Credendo en novembre 2022. À cette date, Credendo a également dégradé la note de risque court terme à son maximum, 7/7.
En matière de risque commercial, Credendo note désormais l’Ukraine G, sur une échelle de A à G (G étant la pire des notes).
Compte tenu de la situation économique actuelle aggravée par la guerre avec la Russie (situation déjà dégradée il y a quelques années avec l’annexion de la Crimée), on ne voit guère de perspectives d’amélioration à court ou même moyen terme. Il y a peu de visibilité sur la solvabilité des entreprises locales.
Malheureusement, compte tenu d’une perception des risques (politiques, socio-économiques, financiers…) très mauvaise, les confirmations de crédits documentaires ou de lettres de crédit standby sont très difficiles à obtenir, sauf si la banque émettrice est la filiale ou la succursale d’une banque française. Même chose pour les couvertures d’assurance-crédit, qui seront en outre très coûteuses.
Pour les entreprises qui détiendraient des filiales en Pologne, voir éventuellement l’assureur-crédit local, Kuke, qui couvre certaines opérations en Ukraine.
Le système bancaire ukrainien était jugé très fragile (en pleine réorganisation) avant même le déclenchement du conflit, avec des banques souvent sous-capitalisées.
L’environnement des affaires laisse à désirer. Nous n’évoquerons pas cette année l’évolution des défaillances d’entreprises, les quelques données recueillies étant peu fiables dans le contexte de guerre actuel.
Prudence donc, éviter d’accorder des délais de paiement.