Le pays a rejoint l’Union européenne le 1er janvier 2007.
Le comportement payeur des entreprises roumaines a toujours été très discutable, essentiellement à cause du manque de financement court terme par les banques locales. La crise sanitaire, suivie de la dégradation de la conjoncture économique en raison du déclenchement de la guerre en Ukraine, n’a fait qu’accentuer le phénomène.
Après une très forte baisse des défaillances d’entreprises en 2019, la sortie de la crise sanitaire s’est traduite par un fort rebond en 2021. 2022 devrait se stabiliser quelque peu, avant un nouveau rebond attendu sur 2023.
Allianz Trade table sur une hausse de 16 % des défaillances en 2022 et de 10 % en 2023. Atradius pour sa part prévoit une croissance de l’insovabilité de plus de 20 % en 2022, suivi d’un recul en 2023.
La plus grande prudence est donc toujours recommandée, de même qu’une grande rigueur dans le suivi des échéances. De plus, ce pays est l’un des rares de l’UE à être coté 2/7 en risque de non-transfert pour les investissements par Credendo, ce qui est plutôt élevé (voir évaluation des autres pays membres sur ce point, à l’exception de Chypre, bien évidemment).