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Atlas 2023 des risques pays

Mexique
Mexique

MexiqueMXN

1. Notes de risque pays

OCDE : 3/7 (octobre 2022)

Allianz Trade : BB2, risque de court terme moyen (octobre 2022)

Coface : pays B ; environnement des affaires A4 (octobre 2022)

Credendo : court terme : 1/7 ; commercial : B ; risque de transfert : 3/7 (novembre 2022)

Atradius : 4/10 négatif (octobre 2022).

2. Obtenir des renseignements de notoriété sur l’acheteur

Plusieurs sociétés spécialisées locales cessé leurs activités.

Utiliser les opérateurs français traditionnels (Ellisphere, sur www.ellisphere. com ; Altares : www.altares.fr), mais ne pas trop attendre des informations recueillies : les comptes sont peu transparents, et les bilans des entreprises mexicaines peu fiables. Se rapprocher également des milieux d’affaires et institutionnels français et européens sur place, ainsi que des autres fournisseurs.

On peut également contacter l’antenne amérique latine de Dun & Bradstreet. La page ci-après couvre les pays de l’Amérique latine :

www.cialdnb.com

Durango 263, Pisos 5

Col. Roma 06700 – Mexico, D.F

Tél. : +52 55 5229 6900

[email protected]

3. Moyens de paiement

Monnaie locale

Le peso mexicain (MXN).

Taux de change au 1er novembre 2022 :

1 EUR = 19,6367 MXN

1 MXN = 0,05092 EUR

1 USD = 19,7659 MXN

1 MXN = 0,05059 USD.

Meilleure monnaies de facturation des échanges

Le dollar américain (USD) majoritairement, et l’euro (EUR).

Conseillés

Selon le montant, le crédit documentaire, éventuellement confirmé, ou le virement bancaire, éventuellement garanti par une lettre de crédit standby ou par une assurance-crédit.

Déconseillés

Tous les autres.

Le conseil du crédit manager

Pas de changement significatif de notre appréciation des risques d’impayés au Mexique pour cette nouvelle édition. Rappelons que ce n’est pas en soi le mauvais comportement payeur des entreprises mexicaines qui est en cause, mais plutôt une grande fragilité du système bancaire, les banques finançant très peu les PME, au profit des grandes entreprises…

Attention également aux filiales de banques espagnoles très touchées par la crise en Europe et plus particulièrement en Espagne.

Aussi, il est recommandé d’être très vigilant et d’agir le plus rapidement possible dès qu’un retard apparaît. D’autant plus que pour les transactions commerciales internationales, la prescription est de quatre ans. Par ailleurs, dans le contexte de récession américaine des années passées et encore plus pendant le mandat de Donald Trump (montée des velléités de protectionnisme, renégociation du traité de libre-échange avec la signature en 2018 de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique/ACEUM…), la forte dépendance des entreprises mexicaines vis-à-vis des États-Unis a considérablement affaibli leur trésorerie. Ajoutée aux restrictions du crédit bancaire, cette situation a entraîné une vague de retards de paiement et de défaillances d’entreprises.

La plus grande prudence est donc recommandée dans les transactions commerciales avec les opérateurs de ce pays. Notons qu’il existe une procédure de sauvegarde dans le cadre de la loi sur les faillites (révision datant de 2014).

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