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Atlas 2023 des risques pays

Maroc
Maroc

MarocMAD

1. Notes de risque pays

OCDE : 3/7 (octobre 2022)

Allianz Trade : B3, risque de court terme significatif (octobre 2022)

Coface : pays B ; environnement des affaires A4 (octobre 2022)

Credendo : court terme : 2/7 ; commercial : C ; risque de transfert : 4/7 (novembre 2022)

Atradius : 5/10 positif (octobre 2022).

2. Obtenir des renseignements de notoriété sur l’acheteur

Notre diagnostic ne change pas, malheureusement. Certains observateurs se réjouissent que le nombre de bilans disponibles soit en hausse. Oui, mais hélas, le fort poids de l’informel continue à peser lourdement sur leur fiabilité, une faiblesse que dénonce régulièrement le patronat marocain lui-même. Soyons un peu réalistes : il y a près de vingt ans déjà, dans le journal marocain L’Économiste du 26 septembre 2003, on pouvait lire : « La consultation des bilans au Registre de commerce ? Ils ne sont jamais déposés à temps. Et encore faut-il s’assurer de leur sincérité. Du coup, les PME font comme elles peuvent : recoupement d’infos auprès des banques, renseignement discret sur la réputation des dirigeants, etc. ». La situation ne s’est, hélas, pas vraiment améliorée depuis… Quelques sources locales :

• Allianz Trade Maroc, source très utilisée par les entreprises marocaines.

37, Bd Abdellatif Ben Kaddour Casablanca 20 050

https://www.allianz-trade.com/fr_MA/decouvrir_allianz_trade/allianz-trade-morocco.html

[email protected]

• Inforisk, sa Publie des études intéressantes sur les délais de paiement et les défaillances d’entreprises au Maroc.

43, Boulevard d’Anfa 20 000 Casablanca

http://www.inforisk.ma

Tel. : (+212) 05 22 42 90 87

E-mail : [email protected]

• Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc

15, av. Mers-Sultan 20130 Casablanca, Maroc

Tél. : +212 5 22 20 90 90 ou +212 5 22 20 01 30

http://www.cfcim.org

[email protected]

Et pour les informations de base, on peut essayer les principaux acteurs présents en France sur le marché de l’information sur les entreprises : Altares, Ellisphere, Intersud…

3. Moyens de paiement

Monnaie locale

Le dirham marocain (Moroccan Dirham – MAD).

Convertible.

Taux de change au 9 novembre 2022 :

1 MAD = 0,09125 EUR

1 EUR = 10,9581 MAD

Bon à savoir L’Office des banques a donné aux banques une délégation générale pour l’exécution des transferts de devises. La seule contrainte qui pèse sur l’importateur est l’obligation de domicilier ses opérations d’importation auprès d’une banque de droit marocain et de souscrire un engagement d’importation sur le formulaire intitulé « Engagement d’importation, Licence d’importation, Déclaration préalable d’importation ».

Meilleures monnaies de facturation des échanges

L’euro (EUR) majoritairement et le dollar (USD).

Conseillés

Selon le montant de la transaction et l’ancienneté de la relation commerciale, virement Swift, éventuellement sécurisé soit par une lettre de crédit standby (SBLC, de plus en plus pratiquée par les banques marocaines), soit par une couverture d’assurance-crédit ; sinon, crédit documentaire éventuellement confirmé.

Déconseillés

Tous les autres et particulièrement la remise documentaire : il existe un risque élevé de retard de paiement et/ou d’enlèvement des marchandises sans les documents. À n’utiliser que si elle fait l’objet d’une traite avalisée par une banque locale de premier rang ou si l’opération fait l’objet d’une couverture d’assurance-crédit.

Le conseil du crédit manager

Selon les observateurs locaux, les délais de paiement continuent à se dégrader. Comme on a pu le voir dans cette fiche, rien de neuf hélas, sous le soleil marocain concernant les comportements de paiement. Depuis juillet 2020, Credendo maintient sa note de risque politique moyen et long terme, à 4/7, au lieu de 3 auparavant. Depuis des années, la presse locale se fait l’écho de la dégradation des délais de paiement. En fait, et cela ne nous surprend pas, la loi sur les délais de paiement est très peu appliquée et, comme l’écrivait début janvier 2018 un journaliste du journal marocain l’Économiste, c’est une « législation fantôme ». On va attendre l’impact éventuel de la nouvelle loi à venir, si toutefois elle est appliquée.On souligne souvent, dans la presse et sur de nombreux sites, français et étrangers, la qualité du système bancaire marocain. Ce que l’on oublie de mentionner, c’est que cette qualité ne profite qu’aux grands groupes et que les PME n’ont quasiment pas accès aux crédits court terme. Quant aux TPE, ce n’est même pas la peine de rêver… Ajoutons, comme on l’a vu précédemment, l’absence de bilans fiables et donc d’informations économiques sur les entreprises, et un risque de non-transfert inquiétant, 4/7. Tout ceci ne peut qu’inciter à la rigueur dans les négociations commerciales et le suivi des créances. Mieux vaut donc sécuriser les transactions et relancer efficacement dès le dépassement de l’échéance. D’autant plus que, selon des professionnels du recouvrement, les entreprises ont de plus en plus de mal à recouvrer leurs créances. Quant aux défaillances d’entreprises, selon le prestataire marocain Inforisk SA, elles ont été multipliées par 5 en six ans. En 2019, on a constaté une hausse record de 35 %, suivie d’une baisse de 22 % en 2020. Mais l’année 2021 s’est achevée avec une hausse de 59%. Selon les observateurs locaux, deux raisons majeures à cette explosion : d’une part l’arrêt à fin 2020 des mesures de soutien mises en place par le gouvernement, et d’autre part, le très faible nombre d’entreprises ayant eu recours à ces mesures.Prudence donc dans vos transactions avec de nouveaux clients ou pour des montants significatifs.

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