fbpx

Atlas 2023 des risques pays

Japon
Japon

JaponJPY

1. Notes de risque pays

OCDE : N. C. (octobre 2022)

Allianz Trade : A1, risque de court terme faible (octobre 2022)

Coface : pays A2 ; environnement des affaires A1 (octobre 2022)

Credendo : court terme : 1/7 ; commercial : B ; risque de transfert : 1/7 (novembre 2022)

Atradius : 3/10 positif (octobre 2022).

2. Obtenir des renseignements de notoriété sur l’acheteur

Un organisme spécialisé : . Teikoku Databank, Ltd.

https://www.tdb-en.jp (pages en anglais)

Très intéressant pour suivre l’évolution des faillites au Japon. Incontournable.

3. Moyens de paiement

Monnaie locale

Le yen (JPY).

Librement convertible. Le yen (JPY). Librement convertible.

Taux de change au 4 novembre 2022 :

1 EUR = 145,218 JPY

1 JPY = 0,00688 EUR

1 USD = 147,122 JPY

1 JPY = 0,00679 USD

Monnaies de facturation des échanges

Par ordre de préférence, le yen, le dollar amé- ricain et l’euro.

Conseillés

Virement Swift garanti éventuellement par une lettre de crédit standby ou une couverture d’assurance-crédit. Ces dernières années on assiste à une montée en puissance des crédits documentaires. Sur le marché domestique, les entreprises japonaises utilisent beaucoup un instrument identique à notre billet à ordre : promissory note (yakusoku tegata) ; à refuser bien évidemment dans les transactions à l’international.

Déconseillés

Tous les autres.

Le conseil du crédit manager

Malgré l’impact de la crise sanitaire, le Japon reste considéré comme un assez bon risque pays par les assureurs-crédit et le niveau de solvabilité de ses entreprises, du moins jusqu’à une époque récente, était qualifié de relativement bon. Pour autant, il faut rester vigilant.

Les entreprises japonaises ont été très touchées par la récession mondiale et la crise financière de 2008-2009. De plus, les suites de la catastrophe qui a frappé le pays en mars 2011 – Tsunami puis accident nucléaire de Fukushima – font encore planer de l’incertitude sur la santé financière des opérateurs dans certains secteurs d’activité, l’automobile, par exemple. Les conséquences sur ce grand pays exportateur du ralentissement de l’économie et du commerce sur le plan mondial sont à suivre attentivement, de même que l’impact de la flambée des coûts de l’énergie et des matières premières.En matière de défaillances d’entreprises, comme pour la plupart des pays, les assureurs-crédit sont assez pessimistes pour les années à venir, même si, comme à l’instar de ses partenaires, le gouvernement a pris des dispositions pour « freiner » l’explosion des défaillances consécutives à la crise sanitaire liée à la Covid-19. Celles-ci ont eu un impact positif à fin 2021, avec une baisse de 23 % des faillites. À fin septembre 2022, Teikoku indiquait une hausse de 14 % par rapport à la même période en 2021. Notons qu’à fin juin, sur 12 mois glissants, la hausse n’était que de 6 %. En mai 2022, Allianz Trade anticipait des hausses de défaillance de 8 % pour 2022 (6 500) et 20 % pour 2023.

Attention : la hausse des retards de paiement constatée depuis quelques années, même faible, a continué sur 2021. En réaction, la grande majorité des exportateurs s’est protégée en revenant au bon vieux crédit documentaire et en raccourcissant brutalement les délais de paiement accordés. Il reste donc plus judicieux de prendre des précautions (garantie sous forme de standby de paiement ou assurance-crédit) lorsque l’on accorde un délai de paiement à son client.

Bienvenue !

Connectez-vous

Créer un compte

Merci de compléter le formulaire

Réinitialisez votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse e-mail pour réinitialiser votre mot de passe.