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Atlas 2023 des risques pays

États-Unis
États-Unis

États-UnisUSD

1. Notes de risque pays

OCDE : N.C. (octobre 2022)

Allianz Trade : AA1, risque de court terme faible (octobre 2022)

Coface : pays A2 ; environnement des affaires A1 (octobre 2022)

Credendo : court terme : 1/7 ; commercial : B ; risque de transfert : 1/7 (novembre 2022)

Atradius : 1/10 (octobre 2022).

2. Obtenir des renseignements de notoriété sur l’acheteur

Caractéristique notable de l’information économique sur les sociétés aux États-Unis : beaucoup d’informations sont disponibles – on pourrait même parler de trop d’informations -, mais peu sont réellement utiles dans la plupart des cas.

Pour les informations de base, on peut essayer les principaux acteurs pré- sents en France sur le marché de l’information sur les entreprises : Altares, Bureau Van Dijk, Ellisphere, Intersud.Pour des montants très élevés ou des opérations délicates ou de croissance externe, utiliser le Kreller Group, la référence internationale en matière de due diligence (www.kreller.com).

Les credit manager américains sont très coopératifs, surtout quand on est membre d’associations professionnelles comme le FCIB (Finance, Credit, and International Business association) ou l’ICTF (International Credit and Trade Finance Association).

3. Moyens de paiement

Monnaie locale

Le dollar (USD).

Taux de change au 1er novembre 2022 :

1 USD = 1,00693 EUR

1 EUR = 0,99311 USD

Conseillés

Le virement Swift, parce que rapide et sûr, bien qu’il dépende de la bonne volonté de l’acheteur. En fonction du montant de la transaction, garantir soit par une lettre de crédit standby, soit par une assurance-crédit. Le crédit documentaire est nettement moins utilisé.

Déconseillés

Éviter les chèques d’entreprise. S’ils sont toujours l’objet d’une pratique locale très courante aux États-Unis, un rapport publié en janvier  2020 par the Federal Reserve, montre néanmoins le lent déclin de la pratique de ce moyen de paiement dans le pays : -7,2 % en nombre et -4 % en valeur, entre 2015 et 2018. Les ÉtatsUnis demeurent, avec la France, les champions incontestés de l’utilisation du chèque. Il est vivement recommandé de s’en méfier. Comme au Royaume-Uni, l’acheteur peut en effet faire opposition quand il le souhaite, sans aucun motif. Et si cela se révèle assez rare sur le marché domestique, c’est relativement fréquent dans les opérations d’importation. Sur le marché domestique, en matière d’encaissement des chèques, il existe des systèmes de « lock-boxes » très efficaces. Les effets decommerce ne sont quasiment jamais utilisés.

 

Le conseil du crédit manager

Juste avant la crise sanitaire, en 2019, les faillites avaient recommencé à progresser (+3 %) après 9 ans de baisse continue. Grâce aux aides déployées pour soutenir les entreprises durant la crise sanitaires, les défaillances ont, comme partout, fortement baissé : -34 % en 2021, après -5 % en 2020. Dans son étude publiée en mai 2022, Allianz Trade prévoit des hausses de 3 % en 2022 et 23 % en 2023. On constate toujours chez les PME américaines un niveau assez significatif des retards de paiement dus à de faux litiges.

Les banques régionales ne finançant quasiment plus les PME, celles-ci cherchent à allonger le délai de paiement sous le moindre prétexte. Signe préoccupant qui ne peut qu’inciter à la prudence, selon les statistiques de l’Union de Berne sur l’année 2021, publiées en août 2022, les États-Unis figurent à la deuxième place du top 5 des pays sur lesquels les assureurs ont versé des indemnisations pour des opérations à court terme.

On constate toujours également une pratique condamnable dans certains secteurs : lorsque le client final est une entité publique, l’importateur va souvent essayer d’imposer une clause appelée if and when : vous serez payé quand mon client m’aura payé. À refuser énergiquement ou alors, exiger en contrepartie des acomptes substantiels. Compte tenu de la dégradation de la trésorerie de nombreuses entreprises américaines, plus particulièrement des PME, et également du coût exorbitant des actions de recouvrement, il faut être très vigilant dans la rédaction des clauses financières et la négociation des conditions de paiement.

De même, il faut être très ferme dans les actions de suivi des créances. Éviter le laxisme en matière d’action de recouvrement. Dès l’échéance dépassée, agir fermement.

Attention : en matière de prescription commerciale, selon les États, le délai varie de deux à quinze ans.

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