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Atlas 2023 des risques pays

Cuba
Cuba

CubaCUC

1. Notes de risque pays

OCDE : 7/7 (octobre 2022)

Allianz Trade : D4, risque de court terme élevé (octobre 2022)

Coface : pays E ; environnement des affaires E (octobre 2022)

Credendo : court terme : 7/7 ; commercial : C ; risque de transfert : 7/7 (novembre 2022)

Atradius : 7/10 stable (octobre 2022).

2. Obtenir des renseignements de notoriété sur l’acheteur

Aucun organisme ne délivre d’information fiable. Utiliser les réseaux locaux.

3. Moyens de paiement

Monnaie locale

Le peso cubain (CUC),

la seule convertible (à différencier du CUP, utilisable uniquement sur le territoire cubain). Longtemps ces deux monnaies ont cohabité avant que les autorités cubaines ne mettent fin à cette coexistence.

Depuis le 1er janvier 2021, le peso convertible a été définitivement supprimé au profit du peso cubain (qui vaut 25 fois moins.). Cette réforme monétaire a provoqué un rebond du marché parallèle du dollar US, de nombreuses boutiques ne vendant plus que dans cette devise…

Taux de change au 1er novembre 2022 :

1 EUR = 23,8970 CUP

1 CUP = 0,04185 EUR

1USD = 24,0579 CUP

1CUP = 0,04158 USD

Monnaies de facturation des échanges

EUR, CAD (dollar canadien), GBP (livre sterling).

Les transactions en dollar ont été interdites longtemps, à partir de 2003, et par suite, les transferts internationaux, et les crédits documentaires ne sont pas exécutables dans cette devise.

Toutefois, depuis octobre 2019, certaines transactions sont autorisées en dollars, notamment pour des achats d’électroménager et autres importations, le plus souvent, via des boutiques d’État.

Depuis 2005, le Banco Central de Cuba (BCC) doit autoriser préalablement tout contrat d’import supérieur à 5 000 CUC, puis autoriser tout paiement par l’émission d’un numéro d’autorisation (« NA ») après contrôle de dossier. Le NA est valable quelques semaines, et le contrôle parfois tatillon. Les demandes d’autorisation de signature de contrat sont fréquemment ajournées ou refusées.

Attention également à la règlementation américaine, qui s’est renforcée ces dernières années. Depuis le 21 octobre 2019, le département du Commerce des États-Unis a modifié la règle générale de minimis pour Cuba, la faisant passer de 25 % à 10 %. Par conséquent, si le produit que vous exportez contient plus de 10 % de contenu contrôlé en valeur en provenance des États-Unis, il pourrait être assujetti aux Export Administration Régulations (EAR) des États-Unis.

Conseillés

Le crédit documentaire irrévocable et confirmé, le plus souvent silencieusement. Virement Swift également, si possibilité de faire garantir par une lettre de crédit standby (encore rare, mais possible, offshore). La couverture par un assureur-crédit est très difficile et dans les rares cas où c’est possible, le coût est élevé : l’intégrer dans le prix de vente, bien évidemment. Même si, a priori, les forfaiteurs sont fermés, on trouve néanmoins quelques possibilités, à un an, mais qui restent très onéreuses, bien évidemment.

Déconseillés

Tous les autres.

Le conseil du crédit manager

L’année 2022 marque le soixantième anniversaire de l’embargo décrété le 7 février 1962, par les États-Unis sur Cuba.

Cet embargo via un volet juridique extraterritorial (loi Helms – Burton de 1996) interdit à toute entreprise, quelle que soit sa nationalité, de commercer avec Cuba si la transaction concerne des actifs américains expropriés en 1962, ou si la composante américaine dans le produit concerné est supérieure à 10 %. Il faut donc parfois être très inventif pour réaliser certaines opérations.La levée partielle de l’embargo américain décidée sous l’administration Obama a été de courte durée. De nouvelles sanctions américaines sont entrées en vigueur le 2 mai 2019, sous l’administration de Donald Trump, créant de nouveaux problèmes pour les exportateurs.

L’Union européenne envisageait à l’époque de porter plainte contre les États-Unis mais tout a été mis en suspens en raison de la crise sanitaire et de la perspective des élections présidentielles américaines. Alors que la crise sanitaire a perturbé de nombreux agendas, la nouvelle administration américaine n’a pas encore donné de signes clairs de l’orientation qu’elle va prendre envers Cuba. Wait and see et, comme on dit, business as usual.D’une façon générale, le pays reste très touché par une insuffisance de réserves en devises. Exposition maximum au risque de non-transfert : 7/7 selon Credendo en novembre 2022, et risque commercial maximum, classé G sur une échelle de A à GD’une manière générale, compte tenu du comportement payeur médiocre des entreprises cubaines et de la faiblesse du système bancaire local et du risque élevé de non-transfert, privilégier soit le paiement d’avance, soit le crédit documentaire confirmé, ou bien réaliser l’opération en offshore, le plus souvent en Espagne.

Mais attention, les circuits bancaires sont très lourds et très lents, et l’ouverture d’un crédit documentaire peut prendre un certain temps.

Il faut être très curieux et très inventif pour faire du business à Cuba !

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