OCDE : 7/7 (octobre 2022)
Allianz Trade : D4, risque de court terme élevé (octobre 2022)
Coface : pays D ; environnement des affaires D (octobre 2022)
Credendo : court terme : 5/7 ; commercial : C ; risque de transfert : 7/7 (novembre 2022)
Atradius : 7/10 négatif (octobre 2022).
Ne s’attendre qu’à des informations très basiques et peu fiables. La meilleure source d’information demeure la consultation des institutionnels et milieux d’affaires français implantés localement.
Monnaie locale
Le franc CFA BEAC (XAF).
Le Congo est membre de la zone franc, via la Cemac (Communauté économique et moné- taire d’Afrique centrale) dont l’institut d’émission est la BEAC (Banque centrale des États d’Afrique centrale).
Le franc CFA est rattaché à l’euro, avec une parité garantie par le Trésor français. Mais sa convertibilité et les transferts sont soumis à une réglementation des changes stricte : les transferts de fonds vers l’étranger, notamment, sont autorisés par la BEAC sur justificatif et doivent passer par un intermédiaire agréé (établissements financiers).
Taux de change :
1 XAF = 0,001524 EUR
1 EUR = 655,957 XAF
Meilleures monnaies de facturation des échanges
L’euro.
Conseillés
Paiement d’avance ou crédit documentaire irrévocable et confirmé.
Déconseillés
Tous les autres.
Aucun changement notable par rapport aux précédentes éditions de la présente fiche. Au contraire, le pays se dégrade un peu plus (voir les notes des institutionnels et assureurscrédit).
La République du Congo, dont l’économie repose pour beaucoup sur les retombées d’une production pétrolière en développement, a été très touchée par la chute des cours sur le marché mondial à partir de 2014 avant qu’ils ne se redressent en 2021. Il reste un très mauvais risque sur les plans commercial et financier : faiblesse du système bancaire local, risque très élevé de non-transfert (noté maximum 7/7 par Credendo), monde des affaires peu fiable (risque également noté au maximum par Credendo…). Comme ses voisins de la zone Cemac (Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale), le pays souffre périodiquement des rumeurs d’une dévaluation du franc CFA.
À cela s’ajoutent de nombreuses difficultés signalées dans le recouvrement des créances impayées. Tous ces éléments doivent inciter à la plus grande prudence dans les transactions et beaucoup de rigueur dans le suivi des échéances. Notons néanmoins que les deux principaux acteurs du forfaitage couvrent encore des opérations jusqu’à un an.
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