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Atlas 2023 des risques pays

Canada
Canada

CanadaCAD

1. Notes de risque pays

OCDE : Non classé (octobre 2022)

Allianz Trade : AA1, risque de court terme faible (octobre 2022)

Coface : pays A2 ; environnement des affaires A1 (octobre 2022)

Credendo : court terme : 1/7 ; commercial : B ; risque de transfert : 1/7 (novembre 2022)

Atradius : 1/10 (octobre 2022).

2. Obtenir des renseignements de notoriété sur l’acheteur

Dans l’ensemble, on trouve au Canada une qualité d’informations sur les entreprises acceptable et fiable.

Voici une source locale efficace :

Canadian Crédit Reporting Limited

www.canadiancredit.com

[email protected]

À noter que CCR délivre également des infos sur les personnes physiques. Et bien évidemment, pour les informations de base, on peut contacter les principaux acteurs présents en France sur le marché de l’information sur les entreprises : Altares, Bureau Van Dijk, Ellisphere, Intersud.

3. Moyens de paiement

Monnaie locale

Le dollar canadien (CAD). Librement convertible.

Taux de change au 1er novembre 2022 :

1 EUR = 1,34576 CAD

1 CAD = 0,74312 EUR

1 USD = 1,35413 CAD

1 CAD = 0,73838 USD

Monnaies de facturation des échanges

Le dollar américain (USD) et, de plus en plus accepté, l’euro (EUR).

Conseillés

Selon le montant de la transaction, virement Swift, éventuellement garanti par une lettre de crédit standby, ou crédit documentaire. Sauf peut-être pour des raisons de trésorerie, pour des crédits documentaires de montant élevé, à paiement différé et négociables (dans le cas de convention d’escompte sans recours par exemple), il n’est pas besoin de faire confirmer compte tenu de la bonne tenue des banques canadiennes en général.

Déconseillés

Comme d’ordinaire dans les transactions internationales, éviter chèques et effets de commerce.

Le conseil du crédit manager

Attention, on le répète chaque année :le Canada est une fédération formée de provinces et territoires, avec des lois différentes d’une province à une autre. Ainsi, en matière de clause de réserve de propriété, pour être opposable aux tiers, selon les provinces, elle doit être enregistrée ou non. Et dans ce dernier cas, c’est parfois très fortement recommandé. Ces différences locales se retrouvent également en matière de prescription commerciale : si dans la majorité des provinces, le délai est de deux ans, une minorité de petites provinces applique un délai de six ans. Les entreprises canadiennes ont la réputation de respecter leurs engagements financiers. Attention, toutefois, à la rédaction des contrats : soyez très rigoureux et attentifs au respect des obligations. Concernant l’évolution des défaillances d’entreprises, comme dans de nombreux autres pays, des dispositions ont été prises par le gouvernement canadien et les autorités provinciales pour « freiner » l’explosion des défaillances à la suite de la crise sanitaire liée à la Covid-19 en 2020 et 2021, entrainant des baisses plus ou moins spectaculaires des défaillances. Selon le Bureau du surintendant des faillites au Canada (https://ised-isde.canada.ca/site/bureau-surintendant-faillites/fr) 2020 s’est achevée sur une baisse d’environ -24 % et 2021 sur une baisse de -11%. Curieusement pour 2022 les prévisions divergent selon les prestataires, hausse d’environ 18 % pour l’un, de 49 % pour l’autre… Notons que selon les statistiques officielles locales, au 31 août 2022, le nombre de dossiers d’insolvabilité d’entreprises a augmenté de 25,3 % sur 12 mois glissants. Par ailleurs, même si les retards de paiement sont relativement faibles, prudence néanmoins pour les transactions avec un nouveau partenaire, surtout si le montant est élevé.

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