Les entreprises de Bahreïn ont la réputation d’avoir un bon comportement payeur en général : elles ont à cœur de respecter leurs engagements. Mais pour cela, les clauses financières des contrats doivent être bien verrouillées. Et attention à l’évolution de la situation sociopolitique agitée depuis le début de l’année 2011, dans le contexte des suites de la « vague du printemps arabe ».
Les tensions sociales et religieuses restent vives. Elles pourraient détériorer très rapidement l’équilibre fragile du pays. De plus l’économie dépend fortement des revenus pétroliers et a donc beaucoup souffert de la chute des cours à partir de 2014. Le risque de nontransfert est toujours très élevé : 6/7, selon Credendo.
Attention donc et prudence dans les transactions de montant significatif. Rappelons que, l’an dernier, l’OCDE a de nouveau dégradé le Bahreïn en risque politique de 5/7 à 6/7.