Favorisée par la reprise mondiale, l’embellie sur les risques pays, sensible depuis la fin 2009, se poursuit, selon un communiqué de l’Office national du Ducroire Delcredere (ONDD), l’assureur-crédit public belge. Ainsi, « le nombre d’améliorations dépasse largement celui des détériorations, que ce soit pour le risque politique* (treize contre quatre) ou le risque commercial* (quinze contre deux) » relève le communiqué.
Les pays dont la note de risque politique court terme a été améliorée sont : Cap-Vert (5), Gahna (4), Grenade (4), Jamaïque (4), Jordanie (2), Kazakhstan (2), Kosovo (4), Maldives (6), Montserrat (4), Panama (2), Ste-Lucie (4), Tadjikistan (6), Ukraine (5). Ceux qui ont au contraire été dégradés sont : Antigua et Barbuda (5), Inde (2), Mauritanie (6) et Samoa ocidentale (6).
Les pays dont le risque commercial systémique s’est amélioré sont : îles anglo-normandes (B), Arabie Saoudite (B), Botswana (B), République dominicaine (B), Estonie (B), Inde (B), Israël (A), Corée du Sud (A), Koweit (B) Lesotho (B), île Maurice (B), Mayotte (B), Oman (A), Portugal (B) et Tunisie (B). Il s’est en revanche détérioré en Slovénie (C) et Anguilla (C).
* Le risque politique (classé sur une échelle de 1 à 7, du meilleur au pire) désigne tout événement qui revêt un caractère de force majeure (ex: guerres, révolutions, catastrophes naturelles, pénuries de devises, etc,…). Le risque commercial systémique (échelle de A à C, du plus faible au plus fort) désigne l’ensemble de facteurs au niveau d’un pays qui affecte la capacité de paiement de l’ensemble des débiteurs localement (récession économique, brusque dévaluation, etc…).