[Article partenaire] Parmi les nombreux défis auxquels les PME et ETI exportatrices sont confrontées, les retards et défauts de paiement occupent une place de plus en plus préoccupante. Dans un contexte international instable, le rôle du directeur administratif et financier évolue : il ne s’agit plus seulement de gérer la trésorerie, mais de piloter le risque en temps réel.
L’export, longtemps perçu comme un levier de croissance, devient aussi un terrain d’incertitudes. Les tensions géopolitiques, les barrières douanières, les fluctuations monétaires et les fragilités économiques locales rendent les transactions plus risquées. Les retards de paiement ne sont plus des exceptions, mais des signaux faibles d’un environnement sous tension.
Lors de l’Enquête de paiement France 2025 menée par Coface, 86 % des entreprises interrogées constatent des retards de paiement. Et lorsque ces signaux ne sont pas détectés à temps, ils peuvent rapidement se transformer en défauts de paiement, voire en défaillances.
Les retards de paiement, une menace ?
Dans ce paysage mouvant, les directions financières sont en première ligne. Deux tiers d’entre elles considèrent les retards de paiement comme une réelle menace pour la croissance de l’entreprise. Ainsi, elles doivent non seulement sécuriser les flux financiers, mais aussi anticiper les risques, arbitrer les engagements et préserver la capacité d’investissement.
Ce rôle stratégique suppose une transformation profonde des outils et des méthodes. La gestion du risque ne peut plus reposer sur des tableaux figés ou des analyses postérieures. Elle doit s’appuyer sur une information vivante, actualisée, interprétable et actionnable.
C’est là que la donnée prend toute sa valeur. Non pas comme une ressource brute, mais comme un levier de pilotage. L’impact des droits de douane aux États-Unis, par exemple, commence à se faire sentir : 20% des entreprises anticipent une baisse des volumes exportés vers la zone ou un report vers d’autres marchés internationaux.
Les décideurs ont compris que la donnée, lorsqu’elle est structurée et contextualisée, permet de passer d’une logique réactive à une posture proactive. Les entreprises les plus performantes ne se contentent plus de constater les risques : elles les anticipent, les modélisent, les intègrent dans leurs décisions commerciales et financières.
Une évolution qui touche tous les secteurs
Cette évolution est loin d’être marginale. Elle concerne toutes les tailles d’entreprise, tous les secteurs, et tous les marchés. Même les PME, souvent perçues comme moins matures sur le plan technologique, accélèrent leur transition. Aujourd’hui, 86 % des décideurs considèrent la data et l’IA comme incontournables pour gérer le risque.
Les enjeux sont critiques : un retard de paiement à l’export peut déséquilibrer une trésorerie, compromettre une chaîne d’approvisionnement ou fragiliser une relation commerciale.
Les outils à disposition des directions financières évoluent en conséquence. Les solutions d’information commerciale, enrichies par l’intelligence artificielle, permettent désormais de surveiller en temps réel la solvabilité des partenaires, d’ajuster les conditions de paiement, de détecter les signaux faibles et de générer des recommandations.
Ce ne sont plus des outils d’analyse, mais des instruments de décision. Neuf DAF sur dix affirment aujourd’hui leur besoin de s’appuyer sur la donnée pour mieux anticiper les risques, détecter les opportunités et piloter les cycles commerciaux.
Une évolution culturelle nécessaire
Mais cette transformation ne se limite pas à la technologie. Elle suppose aussi une évolution culturelle. Le DAF doit devenir un chef d’orchestre de la donnée, capable de fédérer les métiers autour d’une vision commune du risque. Il doit travailler en étroite collaboration avec les équipes commerciales, juridiques, logistiques, pour intégrer la dimension financière dans chaque décision stratégique. Cette transversalité est la clé d’une gestion du risque efficace.
Les entreprises qui réussissent cette mutation sont celles qui ont su dépasser les freins traditionnels : la complexité des outils, le coût perçu, le manque de compétences internes. Elles ont commencé par des cas d’usage concrets, mesurables, visibles. Elles ont intégré la donnée dans leurs processus existants, sans bouleverser leur organisation. Et surtout, elles ont mis en place des indicateurs de performance pour piloter leur stratégie data.
Dans un environnement où les marges se resserrent et les incertitudes se multiplient, cette approche devient un facteur de compétitivité. Elle permet de sécuriser les flux, de renforcer la résilience, et de préserver la capacité d’investissement. Elle transforme le DAF en acteur de la croissance, capable de guider les choix commerciaux, d’orienter les priorités et d’arbitrer les risques.
La donnée comme levier stratégique
Loin d’être un simple outil de reporting, la donnée devient un levier stratégique. Elle permet de répondre à une question essentielle : comment décider vite, et surtout comment décider juste ? Dans un monde où chaque transaction peut basculer, cette capacité à anticiper, à contextualiser et à agir devient un avantage décisif.
Pour les PME et ETI exportatrices, le moment est venu de franchir ce cap. Le pilotage du risque ne peut plus attendre. Dans un contexte de pression sur les marges et la trésorerie, la sécurisation des encaissements devient une priorité. Le recours à des outils robustes, des données fiables et une gouvernance claire est indispensable.
Le baromètre Data & IA, réalisé en partenariat avec Les Echos Études, offre un éclairage précieux sur cette transformation. Il montre comment les entreprises les plus performantes utilisent la donnée pour sécuriser leurs opérations, renforcer leur agilité et préserver leur compétitivité.
Le DAF n’est plus seulement le gardien des équilibres financiers. Il est devenu le stratège de la résilience export. Et la donnée, bien exploitée, est son meilleur allié.
Exporter en toute sérénité
Anticipez les risques grâce aux notifications et au suivi d’indicateurs clés tels que les retards de paiement ou l’analyse par pays et par secteur, tout en bénéficiant d’un score global unique qui vous permet de comparer efficacement les situations, en toute objectivité.
Acteur de référence de la gestion du risque au niveau mondial depuis près de 80 ans, Coface aide les entreprises à développer leurs activités et à naviguer dans un environnement incertain et volatil. Quels que soient leur taille, leur localisation ou leur secteur d’activité, Coface accompagne 100 000 clients sur près de 200 marchés à travers une gamme complète de solutions d’évaluation et de gestion du risque. Forte d’un réseau de 700 experts, Coface s’appuie sur une collecte massive et exclusive de données financières et économiques pour fournir aux décideurs un outil unique d’aide à la décision à travers sa plateforme Urba360.
>> Télécharger le baromètre Data & IA
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