fbpx
  • Les magazines
  • Les newsletters
  • Fiches pays
    • Europe
      • Allemagne
      • Autriche
      • Belgique
      • Biélorussie
      • Bulgarie
      • Croatie
      • Danemark
      • Espagne
      • Estonie
      • Finlande
      • France
      • Grèce
      • Hongrie
      • Irlande
      • Italie
      • Lettonie
      • Lituanie
      • Luxembourg
      • Malte
      • Norvège
      • Pays-Bas
      • Pologne
      • Portugal
      • République Tchèque
      • Roumanie
      • Royaume-Uni
      • Russie
      • Serbie
      • Slovaquie
      • Slovénie
      • Suède
      • Suisse
      • Ukraine
    • Afrique
      • Afrique du Sud
      • Algérie
      • Angola
      • Bénin
      • Burkina Faso
      • Cameroun
      • République démocratique du Congo (RDC)
      • Côte d’Ivoire
      • Djibouti
      • Ethiopie
      • Gabon
      • Ghana
      • Guinée
      • Guinée équatoriale
      • Kenya
      • Libye
      • Madagascar
      • Mali
      • Maroc
      • Maurice (Île)
      • Mauritanie
      • Mozambique
      • Niger
      • Nigeria
      • Ouganda
      • Rwanda
      • Sénégal
      • Tanzanie
      • Togo
      • Tunisie
    • Asie
      • Azerbaïdjan
      • Chine
      • Corée du Sud
      • Hong Kong
      • Inde
      • Indonésie
      • Japon
      • Kazakhstan
      • Malaisie
      • Mongolie
      • Myanmar (Birmanie)
      • Ouzbékistan
      • Pakistan
      • Philippines
      • Singapour
      • Taïwan
      • Thaïlande
      • Turkménistan
      • Vietnam
    • Amérique
      • Argentine
      • Brésil
      • Canada
      • Chili
      • Colombie
      • Etats-Unis
      • Mexique
      • Pérou
      • Salvador
      • Uruguay
      • Venezuela
    • Océanie
      • Nouvelle-Zélande
      • Australie
  • Actualités réglementaires
Panier / €0,00

Votre panier est vide.

  • Se connecter
  • S'inscrire
Pas de résultats
Tous les résultats
Le Moci
SE CONNECTER
S'inscrire
  • À la une
  • Idées
  • Entreprises
  • Secteurs
  • Pays
  • Services aux exportateurs
    • Logistique
    • Finance et assurance
    • Aides et subventions
  • Guides et Expertises
  • Événements
  • Carrières
Pas de résultats
Tous les résultats
  • À la une
  • Idées
  • Entreprises
  • Secteurs
  • Pays
  • Services aux exportateurs
    • Logistique
    • Finance et assurance
    • Aides et subventions
  • Guides et Expertises
  • Événements
  • Carrières
Pas de résultats
Tous les résultats
Le Moniteur du commerce international
Pas de résultats
Tous les résultats
Accueil Entreprises

Relations bilatérales : Paris et Tunis coopèrent pour la nouvelle économie

Par Christine Gilguy
Publié il y a 12 ans
Dans Entreprises
Temps de lecture : 7 mins read
Relations bilatérales : Paris et Tunis coopèrent pour la nouvelle économie

Premier contributeur de coopération bilatérale, la France et ses entreprises ont de solides cartes à jouer. Les opportunités d’investissement, de partenariat et de commerce sont multiples.

« Les entreprises françaises considèrent que la Tunisie est un petit marché, alors que le revenu par habitant y est supérieur par rapport aux pays voisins », regrette Habib Gaïda, directeur général de la Chambre tuniso-française de commerce et d’industrie. Résultat : les échanges bilatéraux stagnent (voir plus loin). Confrontée à la montée de la Chine, de l’Espagne ou de la Turquie, la France perd des parts de marché. Le cas le plus emblématique est celui de la Chine, devenue le quatrième pays fournisseur de la Tunisie, avec des parts de marché de 6 % en 2010, derrière la France, 28,7 %, l’Italie, 19,9 %, et l’Allemagne, 8,4 %.

Paradoxalement, les événements politiques pourraient servir la France. Premier contributeur en termes de coopération bilatérale, elle a été aussi le premier pays à soutenir la transition démocratique, avec un montant sur deux ans de 350 millions d’euros versés au programme de relance économique annoncé par le gouvernement tunisien. L’Agence française de développement (AFD) vient de signer deux conventions de prêt : une de 15 millions d’euros pour la construction de l’École nationale d’ingénieurs de Bizerte, l’autre de 185 millions d’euros pour le progamme d’appui à la relance de l’économie tunisienne. Les quatre axes de ce dernier sont : la gouvernance, l’emploi et la formation professionnelle, l’action sociale et le développement régional, et le secteur financier.

À cet égard, le ministre des Finances de l’exécutif tunisien, Jalloul Ayed, indiquait, le 27 avril, lors d’une conférence au Medef, à Paris, son intention de mener une réforme en profondeur du secteur bancaire. Celle-ci viserait à réduire le poids des établissements publics, à créer une caisse des dépôts et consignations pour financer des grands projets d’infrastructures à l’intérieur du pays et un fonds d’investissement générationnel pour développer des partenariats public-privé.

La Banque européenne d’investissement (BEI) a, de son côté, annoncé des aides à projets. L’environnement est « une priorité pour les coopérations européennes et françaises », observe-t-on à la Mission économique Ubifrance à Tunis. La dépollution du golfe de Gabes fait, par exemple, l’objet d’un financement de la BEI de 45 millions d’euros et de bonifications pour une valeur de 10 millions de la part de l’UE. Quant à la France, l’AFD est impliquée dans le démantèlement et la relocalisation du site de traitement de l’acide phosphorique de Sfax.
L’agence est aussi active en matière de transport ou de formation. Le projet de Réseau ferroviaire rapide (RFF) du Grand Tunis, qui bénéficie d’un prêt de 50 millions d’euros de l’AFD, a pu un moment apparaître comme abandonné parce que lui était accolée l’étiquette de projet du président Ben Ali. Mais, affirment des familiers du dossier, « il avance, génère de l’activité et de l’emploi ».

Équivalent du RER parisien, le RFF, dont le maître d’ouvrage est le groupement de bureaux d’études franco-tunisien Systra-Studi, est aussi soutenu par la BEI (177 millions d’euros), la KFW allemande (70 millions) et la Facilité d’investissement de l’UE pour le voisinage (28 millions). Le matériel roulant et les systèmes d’information et de régulation doivent encore être attribués. Deux groupements sont en lice : Colas-Siemens et Alstom-Thalès.
L’AFD intervient aussi largement en matière de formation professionnelle. Elle soutient notamment la création d’un centre de formation professionnelle aux métiers de l’aéronautique. « Nous avons déjà sept modules de formation pour les cols bleus dans ce secteur, allant de la fabrication de moules à la construction d’éléments d’aéronefs », se félicite Brahim Toumi, directeur général de l’Agence tunisienne de la formation professionnelle (ATFP). « Pour les cols blancs, le projet d’un centre de formation est moins avancé, mais l’idée d’un pôle d’excellence fait son chemin », affirme Philippe Cussonnet, président du Groupement des industries tunisiennes aéronautiques et spatiales (Gitas).

Une mission de l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM), pilotée par Safran, prévue le 17 janvier, a dû être reportée, compte tenu des événements politiques en Tunisie. « Les entreprises françaises doivent encore prendre conscience que la nouvelle donne en Tunisie va leur ouvrir de nouvelles opportunités », insiste Habib Gaïda. D’abord, parce que le clan Ben Ali-Trabelsi, qui avait capté un certain nombre d’affaires, a disparu. Ensuite, la priorité accordée au développement régional va être concrétisée par des investissements dans les infrastructures, dans le second œuvre du bâtiment ou l’immobilier. Enfin, les hausses salariales vont générer des augmentations de consommation.

François Pargny


Échanges : un commerce de sous-traitance

« Les deux tiers du commerce France-Tunisie sont composés d’échanges intrafirmes », indique Bertrand Furno, le chef du Service économique régional (SER) à Tunis.
Dans de multiples secteurs, comme l’automobile, l’aéronautique, l’électronique ou la plasturgie, les produits français sont transformés en Tunisie pour être, ensuite, réexportés dans l’Hexagone. L’an dernier, le commerce bilatéral était ainsi équilibré, la France ayant importé pour 3,5 milliards d’euros et exporté pour 3,4 milliards, d’après le SER. À noter que, sur le marché local, ses entreprises vendent surtout des biens industriels et que ses importations de produits pétroliers ont chuté régulièrement depuis plusieurs années, tombant de 500 millions d’euros en 2007 à seulement 75 millions en 2010 et même à zéro pour les trois premiers mois de l’année.

F. P.

Des aides à la transition

Les États-Unis ont annoncé une aide à la transition démocratique de 20 millions de dollars. « L’Algérie et l’Italie ont aussi promis respectivement 100 millions de dollars et 90 millions d’euros », précise au Moci Abdelhamid Triki, ministre tunisien de la Planification et de la Coopération internationale. La Banque africaine de développement et la Banque mondiale vont, pour leur part, apporter chacun 500 millions de dollars, alors que l’Union européenne (UE) fait un don de 140 millions d’euros sur trois ans.
 
F. P.

Offshore : des perspectives toujours porteuses

« Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre un ou deux ans en matière d’investissement direct étranger, ce qui serait grave pour l’emploi et la formation », confie Abdelhamid Triki, ministre tunisien de la Planification et de la Coopération internationale.
 
Sur 1 250 sociétés françaises installées en Tunisie, selon le ministre, « 30 petites structures seulement ont fermé pendant les événements et sept se sont étendues ou ont été créées ».

Les entreprises étrangères, qui bénéficient du statut de société totalement exportatrice, sont protégées. Elles ne subissent pas les conséquences économiques de la transition politique, car leur activité est liée à l’économie mondiale, notamment européenne.

« L’activité offshore tourne à plein régime. À l’exception des sociétés textiles, toutes annoncent des croissances de leurs chiffres d’affaires de 20 % », observe Patrice Pierret, directeur de la ligne Tunisie d’OTI (Organisation des transports internationaux), basée à Rades. Un optimisme que confirme la progression du trafic de remorques dans les deux sens entre Marseille et Radés. D’après les Douanes françaises, le nombre global de passages a progressé de 50 255 en 2009 à 55 232 en 2010 et de 20 130 à 21 243 entre janvier-avril 2010 et les quatre premiers mois de cette année.

« Les traversées maritimes ont marqué une reprise remarquable début 2010, si bien qu’en fin d’année le record de 2008 a été battu. Par ailleurs, au premier trimestre, leur nombre est encore équivalent à celui de la période correspondante de 2010, malgré le couvre-feu et la gêne occasionnée aux entreprises opérant par roulement de huit heures avec trois équipes (3 x 8 ou trois-huit), notamment dans l’automobile », commente Patrice Pierret.

« Finalement, assure le dirigeant d’OTI, nous avons plus souffert entre septembre 2010 et mars 2011 des grèves au port de Marseille que de la révolution tunisienne ». À l’heure actuelle, l’objectif principal de la filiale du groupe Vectorys est de développer la logistique. Elle se dote ainsi d’un magasin sous douane de 1 500 m2. OTI, qui dispose déjà de 12 000 m2 de magasins avancés fournisseurs (MAF), investit encore dans 11 500 m2 de MAF. « Ces magasins sous douane pour l’import-export offrent plusieurs possibilités aux industriels, d’une part, convertir leurs surfaces de stockage en espace de production, d’autre part, externaliser leurs stocks de matières premières chez leurs prestataires à proximité de leurs usines », explique Patrice Pierret. « Avec des stocks sur place, poursuit-il, ils répondent à la volonté des fournisseurs de massifier leurs approvisionnements sur la Tunisie, réduisent considérablement les risques de rupture, donc de surcoût en cas de coup dur, et allègent leur trésorerie. »

F. P.

IDE : la France troisième en stock, première en flux

La France est troisième en termes de stock d’investissement, hors énergie, au pays du jasmin, derrière les Émirats Arabes Unis et le Royaume-Uni. Elle occupe le premier rang « en nombre d’entreprises établies en Tunisie (environ 1 250 fin 2009, dont seulement un tiers de filiales) et en nombre d’emplois directs induits (environ 110 000) », d’après le Service économique régional (SER) à Tunis.
 
Hors énergie, la France était en pole position en 2010, avec le quart des flux, devant l’Espagne (18 %) et l’Italie (11 %). Les investissements directs étrangers (IDE) en provenance de l’Hexagone ont dépassé 100 millions d’euros.

« Nous avons dénombré la mise en œuvre de 153 projets (dont environ 45 % des créations et 55 % des extensions d’entreprises), permettant la création de 6 185 emplois (soit 40,3 % des emplois créés par les flux d’IDE) », précise le SER. Parmi les opérations récentes, l’investissement de France Telecom dans la téléphonie mobile et fixe et la pose de la première pierre d’Aerolia, filiale d’EADS, le 30 avril 2010.

F. P.

 

À la une

Sommet économique franco-arabe : Français et Arabes veulent renforcer les courants d’affaires

20 mars 2023
Commerce international : l’Europe domine l’Index de connectivité mondiale de DHL

Commerce international : l’Europe domine l’Index de connectivité mondiale de DHL

20 mars 2023

Infrastructures numériques : la filière française veut doubler sa présence à l’export en 3 ans

17 mars 2023

Les plus consultés

  • Six modèles de lettres de relance en anglais

    Six modèles de lettres de relance en anglais

    0 Partages
    Partager 0 Tweet 0
  • Sommet économique franco-arabe : Français et Arabes veulent renforcer les courants d’affaires

    0 Partages
    Partager 0 Tweet 0
  • Antidumping : la Commission européenne sanctionne des produits provenant de la « route de la soie »

    0 Partages
    Partager 0 Tweet 0
  • 3/ Combien vaut-il ? La valeur en douane

    0 Partages
    Partager 0 Tweet 0
  • Commerce international : la démondialisation n’est pas à l’ordre du jour, selon DHL

    0 Partages
    Partager 0 Tweet 0

Dernière édition

E-commerce : les nouvelles routes de l’export

Publié il y a 2 ans
PartagerPartagerTweet
Le Moci

Le Moci est le media n°1 au service des entrepreneurs, des conseillers et des professionnels du commerce international : Actualités online, magazine, dossiers, analyses, guides pratiques, réglementations, aides Export, carrières… Depuis 130 ans, des générations d'exportateurs français font confiance au Moniteur du Commerce International pour partager informations, ressources et expériences.

À la une

  • Sommet économique franco-arabe : Français et Arabes veulent renforcer les courants d’affaires
  • Commerce international : l’Europe domine l’Index de connectivité mondiale de DHL
  • Infrastructures numériques : la filière française veut doubler sa présence à l’export en 3 ans

Actualités des secteurs

  • Agroalimentaire
  • Industrie
  • Construction, architecture et design
  • Distribution et e-commerce
  • Environnement et énergie
  • Informatique, télécom et numérique
  • Machine et équipements
  • Business et services
  • Transport et logistique
  • Tourisme, loisir et culture
  • Innovation
  • Aéronautique, spatial et défense
  • Juridique et règlementations
  • Santé
  • Marchés publics

© 2022 Le Moci. Tous droits réservés.

  • Aide / Contact abonnements
  • Publicité & partenariats
  • Qui sommes-nous ?
  • Mentions légales
  • CGV/CGU
  • Politique de confidentialité
  • Paramètres de gestion de la confidentialité
  • Se connecter
  • Créer un compte
  • Panier
  • Export : à la une
  • Idées
  • Entreprises
  • Secteurs
  • Pays
  • Services aux exportateurs
    • Secteurs transport et logistique
    • Finance et assurance
    • Aides et subventions
  • Guides et Expertises
  • Carrières
  • Agenda des événements
  • Les magazines du Moci
  • Les newsletters du Moci
  • Les fiches Pays export
  • Actualités Réglementaires

© 2022 Le Moci. Tous droits réservés.

Bienvenue !

Connectez-vous

Mot de passe oublié ? Créer un compte

Créer un compte

Merci de compléter le formulaire

Tous les champs sont obligatoires Se connecter

Réinitialisez votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse e-mail pour réinitialiser votre mot de passe.

Se connecter