Les 33 administrateurs du Conseil national des conseillers du commerce extérieur de la France (CNCCEF) choisissent aujourd’hui 15 mai le successeur de l’actuel président Bruno Durieux avec, en perspectives, trois défis à relever pour le vainqueur.
La compétition d’abord. Alors que certains conseillers pronostiquaient le désistement d’Alain Spanier, l’actuel secrétaire général de l’association de bénévoles, au profit de Jacky Deromédi, autre prétendant, il n’en sera rien. Bien au contraire. Alain Spanier comme ses concurrents, le troisième étant Alain Bentéjac, co-auteur d’un rapport sur l’valuation du dispositif de soutien au commerce extérieur français remis au gouvernement en juillet 2013, n’aura pas jusqu’au bout ménagé ses efforts pour l’emporter. Les trois candidats, à des degrés divers, auront utilisé la panoplie du parfait communicant : vidéos, mails, plaquettes, etc.
Plusieurs jours avant l’échéance, Jacky Deromédi, qui préside la section Singapour des conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), a annoncé son intention de s’installer à Paris, alors que jusqu’alors elle pensait partager son temps entre Singapour et la France (voir la Lettre confidentielle n°98 du 24 avril et la LC n°99 du 30
avril).
Quel que soit le vainqueur, il devra relever au moins trois défis. Le premier : maintenir au moins l’équilibre budgétaire de l’association, ce qui passe par un renforcement de l’effectif global. Aujourd’hui, ce sont quelque 4 200 bénévoles de par le monde, dont les deux tiers à l’étranger servant de relais à la puissance publique et accueillant les entreprises françaises sur le terrain. Toutefois, le nombre de CCEF dans l’Hexagone a tendance à diminuer.
Deuxième défi à relever : la féminisation de l’institution, prônée par les différentes ministres du Commerce extérieur qui se sont succédé de Christine Lagarde à Nicole Bricq. Enfin, troisième défi, tous les candidats à la présidence du CNCCEF sont conscients qu’il est indispensable de donner plus de visibilité à une association encore méconnue et, pour ce faire, envisagent chaque année l’organisation d’au moins un évènement d’envergure.
François Pargny