Premier succès
Rachat gagnant en Allemagne
En 1956, Sophie Hallette reprend le dentellier allemand Deutsch Bobinet, à Trèves. Essentiellement pour récupérer ses 12 métiers Leavers. Rapidement, le dentellier caudrésien profite pourtant de l’aura du service commercial de son homologue germanique. Très impliqué outre-Rhin, ce dernier était également présent à l’international avec six agents et un superviseur. « Cette expérience nous a été très profitable pour nous ouvrir à de nouveaux marchés », témoigne Bruno Lescroart. Dès la fin des années 1950, Sophie Hallette se libère ainsi peu à peu de la tutelle des « commissionnaires » pour prendre en main sa distribution en constituant son propre réseau d’agents.
Premier échec
Premier et dernier bureau aux États-Unis
En 1988, Sophie Hallette s’était associée avec le dentellier calaisien Eurodentelle (racheté en 1998) pour ouvrir un bureau aux États-Unis. Jusqu’alors, le marché américain était confié à des commissionnaires, jugés trop peu actifs. Quatre ans plus tard, retour à la case départ avec les commissionnaires. « Nos produits étaient trop fins et nous n’avions pas les produits de masse que réclamait le marché local, analyse Bruno Lescroart. Nous avons fait tout ce que nous avons pu, mais l’activité du bureau américain n’a jamais décollé malgré l’adoption des méthodes locales en matière de service client. » Vacciné, le dentellier n’ouvrira aucun autre bureau en propre, préférant faire confiance à des agents.
