Alain Rousset, président de la Région Aquitaine, de l’ARF et du CNO de la BPI : « La BPI sera la banque de la croissance des PME ancrée dans les territoires, en partenariat avec les
compétences économiques des Régions » déclare le président de l’Association des Régions de France (ARF), dans un communiqué de cette organisation publié le 17 avril, à l’occasion de la mise en place officielle du Comité national d’orientation (CNO) de la Banque publique
d’investissement (BPI), lors
d’une première réunion au siège de la Région Basse-Normandie, à Caen. Alain Rousset présidera le CNO.
Jean-René Buisson, président de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania) : » les PME étant confrontées à des problèmes de trésorerie et de liquidité, le nombre de défaillances est monté de 247 en 2011 à 297 l’an dernier. Il nous faut donc de nouveaux outils. A cet égard, les directions régionales d’Oseo vont devenir les patrons dans la nouvelle banque BPI, ce qui nous satisfait, car çà fonctionne bien « . Le patron de l’Ania intervenait lors d’une conférence de présentation du bilan 2012 de l’Ania, le 16 avril à Paris.
Martine Aubry, représentante spéciale du ministre pour le partenariat avec la Chine : « Grâce à Laurent Fabius, je m’occupe de la modernisation de l’industrie porcine chinoise mais je m’en réjouis car ça a créé des emplois en France ». L’ancienne patronne du PS et maire de Lille, qui sera du voyage de François Hollande en Chine, venait d’exposer, lors d’une table ronde à la Journée Quai d’Orsay Entreprises, le 9 avril, sa stratégie d’action pour contribuer au redressement des échanges franco-chinois. L’agroalimentaire, la santé et le développement durable sont les trois domaines où elle aidera à la constitution d’une « offre globale », avec des projets « vitrines », comme dans la filière porcine ou les éco-quartiers.
Ginette Hénaff, administrateur, directeur des relations internationales de Jean Hénaff : « Les barrières non tarifaires ne sont pas des barrières affichées, ce sont souvent des tracasseries insidieuses, des petits ennuis au quotidien ». Intervenant sur les projets d’accords de libre échange (États-Unis, Japon..) lors d’une table ronde de la journée Quai d’Orsay Entreprises, le 9 avril, celle qui fait toujours partie de l’équipe dirigeante de cette PME industrielle spécialisée dans les produits de charcuterie porcine a aussi dit : « D’un accord avec les États-Unis, on peut en attendre plus d’aisance pour exporter. Je ne suis pas pour des barrières mais il faut faire attention à ne pas faire rentrer trop de produits s’il n’y a pas de réciprocité ».
Jean-Luc Demarty, directeur de la DG Commerce (Commission européenne) : « Les barrières non tarifaires sont un élément clé de ces négociations (ndlr : UE/États-Unis). Ce qui est important, c’est que nous sachions quelles sont ces barrières, grâce au dialogue avec les entreprises ». Jean-Luc Demarty répondait à Ginette Hénaff (plus haut) à la même table ronde de la Journée Quai d’Orsay Entreprises, le 9 avril à Paris. Il a aussi déclaré, sur le même sujet : « L’Europe et en particulier la France doivent avoir confiance en leurs atouts. L’Europe a conservé globalement sa part de marché mondial quand celle des États-Unis et du Japon s’effondrait ».
Clara Gaymard, présidente de GE France : « On a en France un système qui est largement dépassé. Avoir un contrôle pour savoir si un produit est fabriqué à 40 ou 50 % en France n’est plus adapté ». L’ancienne présidente de l’AFII, à la tête d’une filiale américaine qui emploie plusieurs milliers de salariés en France, intervenait le 9 avril au Quai d’Orsay pour donner son point de vue sur le projet de partenariat transatlantique -auquel elle est à 100 % favorable. Mais elle a souhaité ouvrir « une parenthèse » à propos de discussions en cours autour d’un durcissement des conditions de part française pour les interventions de Coface pour le compte de l’État. (Journée Quai d’Orsay entreprises, Paris, le 9 avril).