Nicole Bricq et Aurélie Filippetti, Bercy : « La France ne transigera pas. L’exclusion des services audiovisuels n’est pas
négociable. Une déclaration de principe ne suffit pas. » Ainsi ont réagi la ministre du Commerce extérieur et la ministre de la Culture et de la communication dans un communiqué publié le 23 avril, au lendemain d’une déclaration du Commissaire européen au Commerce Karel de Gucht, selon laquelle « l’Europe ne mettra pas en péril l’exception culturelle ».
Ségolène Royal et Nicolas Dufourcq, BPI France : « Tout va bien », a dit la vice-présidente de BPI France, « c’était un très bon conseil d’administration », a dit le directeur général de l’institution. C’était le 23 avril à Paris, à l’issue d’une deuxième réunion du conseil d’administration de la BPI consacré à la doctrine d’intervention de la Banque, qui doit être présentée au Parlement le 15 mai. Une manière d’enterrer la polémique qui avait alimenté les chroniques la semaine précédente…jusqu’à la prochaine ? Plus sérieusement, l’info du jour fut toutefois l’annonce que 18 chargés d’affaires de Coface rejoindraient, au côté de ceux d’Ubifrance, les BPI en région (voir l’article paru à ce sujet sur notre site).
Thierry Voiriot, président du Comité aéro-PME du Gifas et P-dg de Rellumix : « La plupart des entreprises du secteur (NDLR : aéronautique) ont commencé l’année avec un déficit de postes. Dans mon entreprise, sur 40 salariés, nous avons encore 4 postes non pourvus ». Déclaration aux Echos (24 avril 2013) dans un article intitulé « L’aéronautique française peine toujours à recruter en France ». Un paradoxe qui perdure, alors que le chômage connaît un pic dans l’Hexagone.
Martine Aubry, représentante spéciale du ministre des Affaires étrangères pour la Chine : « Mon sujet n’est pas de faire à la place des autres, mais de travailler avec les ministères : commerce extérieur, mais aussi agroalimentaire, santé, logement, développement durable. Après quelques petits grincements, tout le monde a compris l’intérêt. Notre croissance stagne, nous avons besoin de développer notre industrie et nos emplois. C’est l’objectif numéro un du gouvernement. » Elle répondait au Monde (23 avril 2013) qui lui demandait si son rôle ne contrariait pas celui du ministère du Commerce extérieur.
Jean Marc Ayrault, Premier ministre : « Ceux qui prennent des risques pour innover, pour investir, pour embaucher, faire reculer le chômage, rendre la France plus forte, le gouvernement est à leurs côtés. Donc le message est clair, parce qu’on ne réussira pas seul, il faut simplifier les normes, et on va en faire beaucoup pour rendre la vie plus facile des entreprises, des collectivités locales, de tous ceux qui construisent des
logements, ceux qui ont des projets. Il faut bousculer tout ça ». Déclaration à l’issue d’un séminaire gouvernemental consacré au Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi, le 18 avril.