« Je suis déterminé et convaincu que les pays africains ne seront pas oubliés. C’est un marché incroyable. Plus de 60 % des Africains vont vivre dans des villes vers 2050 et ils vont tous consommer du numérique », explique Bruno Bonnell à la Lettre confidentielle.
Suite aux Premières rencontres de l’Alliance franco-tunisienne pour le numérique, le 23 octobre, à Paris, Nicole Bricq a demandé à Bruno Bonnell, son « fédérateur » de la famille de produits « mieux communiquer » à l’export, de participer aux Deuxièmes rencontres, organisées, les 12 et les 13 novembre, à Hammamet, dans le cadre du 7e ICT 4 All, un des rendez-annuels de la communauté des TIC au service du développement.
Président du leader européen de la distribution de robots de service Robopolis, Bruno Bonnell se rendra ainsi à Hammamet pour « pousser encore deux à trois partenariats ». « Une vingtaine de binômes ont déjà été créés dans le cadre de l’Alliance dans l’e-santé, les incubateurs numériques, les systèmes d’information géographique, de l’édition logicielle ou du e-learning » et « un fond d’investissement de 30 millions d’euros a également été créé en juillet dernier par la CDC française et tunisienne pour soutenir les projets des PME de l’Alliance », rappelait à Paris le ministère du Commerce extérieur.
La Tunisie, qui dispose de près de 13 000 diplômés par dans le numérique, veut devenir une véritable plateforme dans ce domaine d’ici 2018. « Nous avons ciblé deux autres pays africains, Sénégal et Kenya, à côté de trois États asiatiques, Corée du Sud, Indonésie et Malaisie. Pensez qu’à la fin du siècle 900 millions de personnes vivront en Afrique, soit deux fois plus qu’aux États-Unis », souligne encore Bruno Bonnell
François Pargny