Selon la dernière édition de notre lettre électronique hebdomadaire MOCI news (21 juillet), la Chine cherche à attirer des ingénieurs allemands du nucléaire qui vont se retrouver sans emploi à la suite de la décision prise le 30 juin dernier par le gouvernement allemand de la sortie du nucléaire, ce qui va entraîner l’arrêt des 17 centrales
du pays au plus tard en 2022. « Cette décision est brutale, irréfléchie »,
tempête le patron d’une PME allemande rencontrée par MOCI news, lors
d’un reportage sur place. « Que fait-on en cas de coup de froid prolongé ? »,
s’emporte-t-il. « Mais là n’est peut-être pas le plus grave », insiste un
représentant économique du pays. « Notre industrie nucléaire est très
performante et maintenant nous voyons les Chinois draguer nos ingénieurs, qui
vont se retrouver sans emploi », insiste-t-il. « Les recycler dans les énergies
renouvelables, vous plaisantez ! Le niveau technologique est trop faible dans le
solaire et l’éolien », assure l’interlocuteur de MOCI news. Une autre
question n’a pas encore trouvé de réponse : que va faire Siemens, ancien
partenaire du français Areva, de son activité réacteur ? On dit le géant
allemand de plus en plus proche des industriels russes, à l’image de la patrie
d’Angela Merkel, qui a choisi de se rapprocher de la Russie pour son
approvisionnement en gaz.
Pour retrouver toutes les informations exclusives de MOCI news, abonnez vous !