A nos lecteurs : des correctifs ont été apportés le 16 septembre à cet article dont la première version a été mise en ligne du 12 au 13 septembre et figurait au sommaire de la Lettre confidentielle N°68. Toutes nos excuses à nos lecteurs.
Le groupe Areva a été « invité » à utiliser les services de Laurent Bigot, ex directeur Afrique de l’Ouest au Quai d’Orsay, en tant que consultant, pour sécuriser son site de production d’Imouraren, dans le nord du Niger, selon une source bien informée.
Laurent Bigot a créé sa société de consultant en juillet, après avoir quitté le ministère des Affaires étrangères (MAE). Selon notre source, familier du Niger , Laurent Bigot aurait été « placardisé » après avoir accusé nommément l’Algérie et la Mauritanie de « manque de coopération » et de « duplicité » dans la lutte contre les narcotrafiquants dans la région du Sahel, lors d’un séminaire à huis clos de l’Ifri (Institut français des relations internationales).
Le groupe français, numéro deux mondial de l’uranium, doit faire face à la pression de Niamey, qui veut notamment l’ouverture de la mine géante d’Imouraren au plus tard en septembre 2015, et aux attaques meurtrières de groupes de Touaregs, comme en mai dernier à Arlit. Le contrat toujours en négociation prévoirait expressément que Laurent Bigot soit employé comme consultant. Ce dernier conteste ce fait, en précisant qu’il ne s’est jamais occupé de « sécurité ».
François Pargny